Cette année le département de la Seine-et-Marne est mit à l’honneur pour les Jeux olympiques de Paris. Haut lieu sport français, la commune de Vaires-sur-Marne va accueillir trois épreuves olympique et paralympiques.
Cent ans après les Jeux de Paris 1924, la Seine-et-Marne redevient un territoire olympique. C’est dans ce département que la petite commune de Vaires-sur-Marne se situe. Très vite, la ville devient rapidement un lieu emblématique du sport nautique. La ville a d’ailleurs soumis sa candidature pour les JO de Paris 2024. Il représente le financement le plus important de la Région Île-de-France pour les Jeux à hauteur de 101 millions d’euros.
Vaires-sur-Marne, une histoire de compétitions
La Seine-et-Marne sera une véritable plaque tournante des Jeux. Avant et pendant l’événement, plusieurs sites seront mis à disposition des délégations. Le skatepark de Chelles deviendra le centre de préparation des délégations française, chinoise et japonaise de skate. Cette épreuve est pour la première fois aux Jeux olympiques.
Ce qui fait la renommée de Vaires-sur-Marne, c’est son stade nautique. Ce dernier accueillera trois épreuves olympiques et paralympiques : les épreuves d’aviron, de canoë-kayak, de para-aviron et de para-canoë pour les JO 2024. Depuis sa création, le stade a accueilli de nombreuses compétitions. Ouverte en 1991, l’infrastructure aussi appelée « bassin olympique de Champfleuri » a accueilli sa première compétition officielle. Le 13 avril 1991, a eu donc lieu la Coupe de France des ligues d’aviron. Le succès a été au rendez-vous. Jusqu’en 2000, ce ne sont pas moins de 11 compétitions nationales et internationales d’aviron qui se produisent au stade.
Puis au cours de l’été 1991, du 21 au 25 août 1991, Vaires-sur-Marne a accueilli les championnats du monde de canoë de course en ligne. La France a remporté cinq médailles à domicile, dont celle d’argent en C4 (parmi les quatre athlètes, on retrouve Joël BETTIN médaillé de bronze aux JO de 1988). Récemment, c’est la Coupe du monde de canoë-slalom en 2023 qui a emprunté la base nautique, après une modernisation en 2017 avec un bassin d’eaux vives. Une modernisation en vue des Jeux olympiques de Paris.
« Quand Paris a candidaté pour les Jeux, on a voulu faire du bassin un site unique en Europe. Aviron, canoë en ligne, canoë-slalom : c’est, avec le Stade de France, le seul site olympique qui fonctionnera en continu pendant quinze jours ! » se réjouit Vincent Kropf, chargé de mission olympique et paralympique au sein de la direction des sports du département de Seine-et-Marne. Une fierté pour la ville de Vaires-sur-Marne, qui, avec ce complexe sportif est l’une des seules au monde à pouvoir accueillir sur un même site les épreuves d’aviron et de canoë-kayak, avec Pékin et Sydney.
Le stade nautique, un lieu d’héritage
Après la période des Jeux olymiques et paralympiques, le stade nautique restera en action. La Fédération française de canoë-kayak et des sports de pagaie y a déjà posé ses valises. De plus, le complexe continuera d’accueillir des compétitions nationales et internationales, ainsi que le grand public.
Doté d’un parcours de compétition en eaux vives de 300 mètres, d’une rivière d’entraînement, d’une rivière paysagère et pédagogique, ainsi que d’un plan d’eau de plus de 2 kilomètres de long, cet endroit est le lieu rêvé pour les sportifs et les amateurs. La construction du stade a été pensé pour répondre à la fois aux demandes de loisirs des Franciliens, et aux besoins des sportifs de haut niveau.
Après les Jeux, les sportifs confirmés et débutants pourront pratiquer le rafting, le kayak, l’aviron, le canoë, le catamaran et la planche à voile. Niché au coeur de 150 hectares de nature aménagés, le stade a été construit dans le respect de la biodiversité. Un sujet, qui, avait ouvert un débat quant à l’impact écologique des JO.