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On a vu pour vous … Prisonnière, le nouvel unitaire de Ciné+ OCS

Le label OCS Signature poursuit sa politique d’unitaire de genre et propose « Prisonnière » présenté au Festival de la Fiction TV.

Une jeune femme se réveille amnésique, prisonnière d’une voiture accidentée sous un tunnel dans un carambolage monstre. Elle ne souvient pas de qui elle est ni de comment elle arrivée là, si ce n’est qu’elle est aux côtés d’un homme inconscient. Elle va petit à petit tenter de reconstituer le puzzle. Mais est-elle prête à affronter la vérité ?

L’essentiel

Prisonnière appartient à cette vague de petit film de genre dont Ciné+ OCS a le secret. Ces films s’inscrivent dans la suite des séries Signature qui tentent des choses avec des concepts simples mais efficaces. Ici, le film est écrit par Magali Rossitto, d’après une histoire originale de David Morley et Jean-Luc Cano et réalisé par Valentin Vincent. Huis clos, il voit son nom d’acteurs réduits au stricte minimum et c’est Mélanie Bernier qui occupe l’essentiel de l’histoire, rejointe par François-Dominique Blin, Olivier Cabassut, le tout mis en musique par le compositeur Julien Bellanger.

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Sur la forme, le film épouse une formule classique de ce type d’histoire mais qui se révèle efficace. Tout commence par la mise en place d’une situation sous tension qui monte crescendo. Puis un élément donne au spectateur de douter de ce qu’il voit depuis le début. Enfin, un ultime twist voire un double twist révèle la solution du problème posé avant une nouvelle fois de redistribuer les cartes à la toute fin. Même si c’est déjà vu, c’est tout de même diablement efficace.

Ciné+ OCS en a déjà proposé plusieurs de ces unitaires et comme souvent il y a de tout, des films réussis comme L’invitation, au plus dispensable comme Maraé.

On aime ?

Prisonnière appartient à ses films qui justifient l’existence et la pertinence de films prévus pour la télévision. C’est totalement le genre d’histoire et de traitement qu’on aurait laissé passer au cinéma sans y prêter attention, et qu’on regarde avec un vrai plaisir à la télévision en étant heureux de ne pas être passé à côté. Alors oui dès le début, on peut facilement prévoir la direction que va prendre l’histoire et le type de twist que l’on va avoir. Mais même déjà vu, avec un traitement parfaitement opéré comme ici, l’histoire conserve tout son charme.

D’abord parce que Mélanie Bernier se révèle une fois une actrice imparable qui sait donner de l’épaisseur à ses personnages. Même quand on doute de la situation – l’histoire nous amène à douter, c’est son socle – la comédienne parvient toujours à nous ramener de son côté. Et même avec le sentiment d’être « baladé » par l’histoire, le plaisir rencontré dans ces thrillers simples mais efficaces sont toujours intactes.

En optant pour une réalisation au plus près de l’héroïne – dont même le spectateur n’est pas certains de l’identité – Valentin Vincent propose une mise en scène à la fois nerveuse et simple, tendue mais efficace qui ne permet jamais au spectateur de se reposer. L’intrigue démarre dès la fin générique avec la minutie d’un métronome pour s’achever une fois le dernier twist lancé, sans superflu ni scènes inutiles. Juste pour le plaisir de secouer le spectateur et de se jouer de lui.

Prisonnière
80 minutes
Jeudi 13 novembre sur Ciné+ Frisson 20h50

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Rédacteur en chef du pôle séries, animateur de La loi des séries et spécialiste de la fiction française
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