Il est connu que la façon de compter les points au tennis n’est pas la plus logique de toute. Les fameux -0, 15, 30, 40 ne suivent apparemment aucune logique, mais l’histoire est toute autre. Il existe bel et bien une explication tout à fait rationnelle.
Dans le système de comptage de points des autres grands sport, les points sont comptés de manière très académique. Au basket, les paniers valent un, deux ou trois points selon la situation. Au foot cela reste simple, 1 but équivaut à 1 point. Mais au tennis, les points des jeux sont complètement différents. Zéro, 15, 30 40, avantage puis jeu. Une personne lambda ne serait donner d’explication rationnelle à cette suite de chiffre, qui au premier regard n’est absolument pas logique. Pourtant l’explication est réelle, mais elle ne se trouve pas dans l’histoire du tennis comme on le pratique aujourd’hui.
Le tennis peut remercier le jeu de paume. Il existe plusieurs pistes à cette façon de compter les points, mais celle-ci semble la plus proche et la plus plausible. La paume consiste à renvoyer une balle au dessus d’un filet, à la manière du tennis. Les points étaient comptabilisés un par un, mais à chaque unité inscrite, le joueurs situés d’abord à 60 pieds du filet devaient se rapprocher pour servir. De même pour le deuxième ce qui faisait 30 pieds au total. Au troisième point, le joueur s’avançait de seulement 10 pieds pour ne pas être trop proche du filet. Il avait donc gagné 40 pieds. C’est ce qui a inspiré la façon de compter les points (15, 30, 40 et jeu) au tennis.
A ce moment du jeu, on disait que le joueur disposait d’un avantage. D’où cette façon rocambolesque de compter les points, ce qui fait le charme de ce sport qu’est le tennis depuis sa création officielle par le major britannique Walter Clopton Wingfield en 1874.