La coupe du Monde terminée, nous retenons bien évidemment les exploits de l’Allemagne et de Joachim Löw, qui ont décroché leur quatrième étoile. Hormis cela, il ne faut pas oublier que ce merveilleux mois n’a pas été tout rose pour tout le monde. À l’heure où la FIFA désigne les meilleurs éléments du mondial, ce qui provoque un scandale incroyable, nous vous délivrons nos 23 pires.
Gardien : Casillas (Espagne), Pletikosa (Croatie), Akinfeev (Russie)
Que pasa San Iker ? Le portier, double champion d’Europe et champion en titre avec la Roja, est arrivée au Brésil en mode conquistador. Il repart avec 7 buts encaissés en deux matchs (dont au moins cinq où il est responsable directement) et une fin en sélection bien triste pour lui. Plus titulaire avec le Real, le niveau d’un des meilleurs gardiens des années 2000 diminue de plus en plus, l’âge est un terrible ennemi pour les sportifs.
Pour ce qui concerne Akinfeev et Pletikosa, ils ont commis deux énormes bourdes (le premier contre la Corée, le second sur la frapper de Neymar) dès lors de leurs premiers matchs qui coûtent beaucoup à leurs équipes. En plus de ça, les deux anciens n’ont pas assumé un rôle de leader, qui aurait pu être favorable dans le mental de leurs sélections.
Défenseur : Pepe (Portugal), Sergio Ramos (Espagne), Lugano (Uruguay), Dante (Brésil), Assou Ekoto (Cameroun), Nagatomo (Japon), Daniel Alves (Brésil), Azpilicueta (Espagne)
Il paraît incroyable de retrouver la défense centrale du Real dans ces 23 flops. Et pourtant, entre les boucheries de Pepe – qui n’a toujours pas compris qu’un terrain de foot n’est pas un ring de boxe – et les bavures de Ramos, on touche le fond. Ce dernier est surement l’un des trois meilleurs à son poste, mais sa coupe du Monde est tout simplement une faute professionnelle. Pour Dante et Lugano, c’est un peu plus sévère, mais pas pour autant démériter. Les deux n’ont joué qu’un match chacun, et ont encaissé dix buts, l’Uruguayen s’est même fait retirer son brassard après la première défaite de la Celeste… Rien d’autre à rajouter.
Sur le côté gauche, le joueur de l’Inter, Nagatamo, n’a pas briller avec le Japon, tout comme Assou Ekotto. Loin de son meilleur niveau durant le tournoi, sa bagarre avec un de ses coéquipiers (NDLR Moukandjo) en plein match noirci encore plus le bilan de son Mondial. À droite, c’est à cause de l’attente placée en eux qu’Alves et Azpi sont présents dans cette liste. L’un a perdu sa place après 3 matchs avec la Seleçao et l’autre à sombrer violemment avec l’Espagne.
Milieu : Paulinho (Brésil), Thiago Motta (Italie), Tioté (Côte d’Ivoire), Kévin-Prince Boateng (Ghana), Steven Gerrard (Angleterre), Marchisio (Italie), Xabi Alonso (Espagne)
Commençons par les joueurs qui sont les grosses déceptions dans ce milieu de terrain. À savoir, Paulinho, Thiago Motta, Steven Gerard et Xabi Alonso. Ses trois joueurs sont des maillons essentiels de leurs clubs respectifs. Les deux derniers, qui dispute leur dernier mondial, sont même des leaders de leur pays. Et pourtant, ils ont été tous les trois loin de leurs beaux jours, beaucoup trop loin. Aucune capacité à faire jouer l’équipe dans laquelle ils n’évoluaient, une contrainte majeure pour des milieux relayeur.
Pour Marchisio, ses débuts ont été prometteurs, la suite, assez mitigé, avec ce carton rouge contre l’Uruguay qui relevait de l’agression. Le pauvre Cheikh Tioté n’était lui tout simplement pas au niveau. Parfois, le talent n’est pas là, même le travail ne peut payer. Pour Boateng, c’est plus au niveau de son comportement que ça coince. Se battre avec son coéquipier en pleine coupe du Monde à la veille d’un match capital contre le Portugal, ce n’est pas acceptable. Surtout quand, techniquement, on est le meilleur joueur de sa sélection.
Attaquant : Balotelli (Italie), Christiano Ronaldo (Portugal), Cavani (Uruguay), Fred (Brésil), Diego Costa (Espagne)
Je sens déjà les gens s’arracher la tête en voyant CR7 dans cette liste . Mais quel argument pourrait le défendre ? Un but, une passe ? Mais si on parlait de tous ces coups francs dans le mur contre l’Allemagne, son non-match contre les USA. Et surtout toutes ces occasions manquées tout seul contre le Ghana qui aurait pu qualifier son équipe (avec une meilleure différence de buts, le Portugal rejoignait la Belgique en huitièmes). Bref, Coupe du Monde totalement ratée pour le Ballon d’or qui, tout comme son meilleur ennemi Messi, commence à trainer des pieds. Il a été devancé de peu par Fred pour le titre du flop de ce XXe Mondial. Pas besoin d’en rajouter sur l’attaquant des Auriverde. Il vient d’être élu pire attaquant de l’histoire de la Seleçao.
Balotelli, Cavani et surtout Diego Costa étaient très attendus à ce Mondial. Mais autant dans le jeu que dans l’efficacité (deux buts à eux trois) ils n’ont jamais atteint leur niveau habituel.
Pour conclure, la rédaction à élue le plus gros flop de la Coupe du Monde 2014. Fred est donc le joueur et l’entraineur se nomme Vicente Del Bosque, campeones en titre, qui n’a pas su gérer le surplus de talent que représentée la Roja, le renouvellement ne s’est pas fait, comme son contrat à la tête de l’Espagne.