Aujourd’hui, mardi 11 juillet, un violent affrontement a éclaté parmi les migrants. Ils sont chaque jour des centaines a arriver par bateau sur Kos, petite île grecque, à quelques km de la côte turque. Les autorités sont débordées. Elles ne peuvent plus délivrer les laisser-passer nécéssaire aux migrants pour continuer leur route vers l’Allemagne ou la Suède.
Kos, porte d’entrée de l’Europe:
Réfugiés de guerre syriens et irakiens, ils arrivent à Kos par bateaux. Ce sont des nombreuses familles qui débarquent sur les plages de l’île. Ils savent qu’une fois sur le sol grec ils ne sont plus menacés d’expulsion. Il leur faudra juste un laisser-passer pour quitter l’île mais là, un autre cauchemar débute. Les autorités de Kos sont dépassées par les évènements, la police ne parvient plus à gérer les esclandres. Pire, la mairie ne veut pas investir pour adoucir leur passage sur la petit île ou faciliter leur transfert vers le continent européen. Les autorités locales ont demandé de l’aide au gouvernement grec mais celui-ci n’est pas non plus en mesure de les aider. Isolés, il se peut que les agents perdent leur calme, nourrissant la violence de la situation.
Des violences plus contenues:
Mardi 11 juillet, il y a eu des affrontements entre force de l’ordre et migrants alors que ces derniers protestaient dans un stade de foot. La police a essayé de les disperser à coup d’extincteur et de bâtons. Quelques bagarres ont également eu lieu dans la foule des réfugiés, alors qu’ils se pressaient devant une porte pour obtenir les papiers nécéssaires au départ. Un des messages criés par les migrants: « We want to eat ».
Le chaos mardi: extincteurs et matraques.Trois moments de la journée des migrants à Kos #Grèce @atzortzinis #AFP 3/3 pic.twitter.com/yLezZXb106
— Sophie Makris (@samakris) 11 Août 2015
Une situation au bord de l’explosion:
Les migrants sont toujours plus nombreux à débarquer en Grèce espérant trouver un meilleur avenir. Mais il manque de tout. Il n’y a pas de solutions d’hébergement, seulement un hôtel désaffecté hors de l’agglomération. Pas d’eau, pas d’électricité, pas de sanitaires … Et leur attente est de plus en plus longue. Les autorités de Kos sont débordées comme celles de Calais, la situation échappe peu à peu aux gouvernements. Les drames se multiplient: « Cause du décès: espoir » écrivait Courrier International.