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Coup de projo sur… 5 adaptations live de l’ogre Disney

Les adaptations live des plus grands dessins animés Disney s’accélèrent. A l’occasion de la sortie de La Belle et la Bête retour sur cinq d’entre elles.

Depuis quelques années les Studios Disney se sont lancé dans un nouveau défi : transformer en film live leurs plus grands dessins animés. Après Les 101 Dalmatiens en 1997, le rythme s’est fortement accéléré (et vous n’avez encore rien vu) Alice au pays des merveilles par Tim Burton en 2010, le très sympathique Maléfique (La Belle au bois dormant revisité) en 2014, le mignon Cendrillon de Kenneth Branagh en 2015 et Le Livre de la jungle par Jon « Iron Man » Favreau en 2016. Cette semaine c’est l’adaptation très attendue de La Belle et la Bête avec la charmante Emma Watson qui devrait faire trembler le box-office dès mercredi 22 mars 2017. Et ce n’est pas fini car à partir de 2018 devrait se succéder Mulan par Niki Caro, Le roi Lion par Jon Favreau, Dumbo par Tim Burton, Aladdin de Guy Richie ou Winnie l’Ourson de Marc Forster… Bref, en attendant Emma et la bête ce mercredi, retour sur les 5 précédentes adaptations de l’ogre Disney.

Les 101 Dalmatiens (1997)

Réalisé par Stephen Herek

Avec Glenn Close, Jeff Daniels, Joely Richardson

Mais c’est quoi déjà… Les 101 Dalmatiens ? : Pongo et Perdy, superbes dalmatiens, vivent à Londres avec leurs maitres respectifs, Roger, concepteur de jeux video et Anita, dessinatrice de mode pour la maison de couture de Cruella d’Enfer. Lorsqu’ils se croisent au parc, c’est le coup de foudre autant pour les chiens que pour les maitres. Et c’est ainsi que, quelques mois plus tard, les deux couples attendent un heureux evenement. Mais Cruella, obsedee par la fourrure, enleve Pongo et Perdy.

Quelques années avant la mode des adaptations Disney, Stephen Herek, réalisateur des Trois mousquetaires (Avec Charlie Sheen, Kiefer Sutherland, Chris O’Donnell et Tim Curry) ou des Petits Champions nous offre la version live des 101 Dalmatiens. S’il s’agit d’une adaptation fidèle, sympathique et familiale (mais un ton en dessous du dessin animé), il faut lui reconnaître une idée de génie : l’interprétation de la diabolique Cruella d’Enfer par Glenn Close. Malheureusement en dehors de la ré-invention du personnage par une Glenn Close inoubliable, le reste de l’œuvre est trop sage et le manque de rythme trop flagrant pour en faire un film indispensable. Mais malgré tout il plaira sans doute encore aujourd’hui aux plus petits.

Alice au Pays des Merveilles (2010)

Réalisé par Tim Burton

Avec Johnny Depp, Mia Wasikowska, Helena Bonham Carter, Anne Hathaway

Mais c’est quoi déjà… Alice au Pays des Merveilles ? : Alice, désormais âgée de 19 ans, retourne dans le monde fantastique qu’elle a découvert quand elle était enfant. Elle y retrouve ses amis le Lapin Blanc, Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, le Loir, la Chenille, le Chat du Cheshire et, bien entendu, le Chapelier Fou. Alice s’embarque alors dans une aventure extraordinaire où elle accomplira son destin : mettre fin au règne de terreur de la Reine Rouge.

Voilà un film qui mérite une petite deuxième chance. Car si le mariage Burton/Alice semblait évident, le résultat n’a pas été à la hauteur des attentes que pouvait laisser espérer la rencontre des deux univers. Si le film est un peu lisse, sans doute trop Disney, et que la dimension poétique et surtout subversive du conte est noyée sous les effets numériques, il faut reconnaître à l’ensemble une virtuosité et une inventivité visuelle enthousiasmante. Alice de Burton est donc un spectacle onirique formellement réussi, mais pensé pour les tout-petits, esthétiquement passionnant et foisonnant, à redécouvrir malgré le manque d’épaisseur de l’ensemble sagement édulcoré par Disney. En 2016 James Bobin (Les Muppets le retour) réalise la suite, avec Alice de l’autre côté du miroir, une œuvre plus intrigante, mais moins magique et tout aussi aseptisée.

Maléfique (2014)

Réalisé par Robert Stromberg

Avec Angelina Jolie, Elle Fanning, Sam Riley, Peter Capaldi

Mais c’est quoi déjà… Maléfique ? : Maléfique est une belle jeune femme au coeur pur qui mène une  vie idyllique au sein d’une paisible forêt dans un royaume où règnent le bonheur et l’harmonie. Un jour, une armée d’envahisseurs menace les frontières du pays et Maléfique, n’écoutant que son courage, s’élève en féroce protectrice de cette terre. Dans cette lutte acharnée, une personne en qui elle avait foi va la trahir, déclenchant en elle une souffrance à nulle autre pareille qui va petit à petit transformer son coeur pur en un coeur de pierre. Bien décidée à se venger, elle s’engage dans une bataille épique avec le successeur du roi, jetant une terrible malédiction sur sa fille qui vient de naître, Aurore.

Maléfique est une adaptation plutôt surprenante de La Belle au bois dormant, réalisé par Robert Stromberg, chef décorateur d’Alice au Pays des Merveilles ou du Monde fantastique d’Oz, et superviseur des effets visuels sur L’Odyssée de PI. Et cela se ressent, tant le spectacle est féérique… mais pas seulement, car la bonne idée est de traiter le film du point de vue de la méchante sorcière (mais pas si méchante que ça…) et de nous offrir une relecture moderne et intelligente du conte, servie par une Angelina Jolie effrayante et séduisante, dans un récit parfois un peu bancal entre le devoir du réalisateur de proposer une œuvre tout public et proche du dessin animé et une réinvention plus dense et inventive. Une bonne surprise.

A écouter aussi : On fête Noël avec Disney et Michel Elias dans La loi des séries #101

Cendrillon (2015)

Réalisé par Kenneth Branagh

Avec Lily James, Cate Blanchette, Richard Madden, Stellan Skarsgard, helena Bonham Carter

Mais c’est quoi déjà… Cendrillon ? : Le père d’Ella, un marchand, s’est remarié après la mort tragique de la mère de la jeune fille. Pour l’amour de son père, Ella accueille à bras ouverts sa nouvelle belle-mère et les filles de celle-ci, Anastasie et Javotte. Mais lorsque le père d’Ella meurt à son tour, la jeune fille se retrouve à la merci de sa nouvelle famille, jalouse et cruelle. Les trois méchantes femmes font d’elle leur servante, et la surnomment avec mépris Cendrillon parce qu’elle est toujours couverte de cendres. Pourtant, malgré la cruauté dont elle est victime, Ella est déterminée à respecter la promesse faite à sa mère avant de mourir : elle sera courageuse et bonne.

L’adaptation de Cendrillon par Kenneth Brannagh est une jolie réussite si vous avez envie de découvrir l’histoire de la pauvre Cendrillon et de sa méchante belle-mère sur grand écran en version live avec vos enfants… car c’est un conte pour les petits, plein de magie et de bons sentiments, une adaptation d’une fidélité absolue et totalement assumée, un divertissement familial féérique au casting sympathique (Lily James, Cate Blanchett, Helena Bonham Carter…), mais sans aucune audace, ni second degré, bref, une œuvre classique et d’une sagesse absolue.. Ici le but n’est pas de moderniser l’histoire, mais d’offrir aux enfants un joli conte made in Disney… et en cela le film est parfait. On peut bien sûr lui préférer A tout jamais (1998) avec Drew Barrymore, Anjelica Huston et la bonne fée remplacée par… Leonardo De Vinci !

Le Livre de la Jungle (2016)

Réalisé par Jon Favreau

Avec Neel Sethi, Ben Kinglsey, Bill Murray, Idris Elba, Scarlette Johansson

Mais c’est quoi déjà… Le Livre de la Jungle ? : Les aventures de Mowgli, un petit homme élevé dans la jungle par une famille de loups. Mais Mowgli n’est plus le bienvenu dans la jungle depuis que le redoutable tigre Shere Khan, qui porte les cicatrices des hommes, promet d’éliminer celui qu’il considère comme une menace. Poussé à abandonner le seul foyer qu’il ait jamais connu, Mowgli se lance dans un voyage captivant, à la découverte de soi, guidé par son mentor la panthère Bagheera et l’ours Baloo. Sur le chemin, Mowgli rencontre des créatures comme Kaa, un pyton à la voix séduisante et au regard hypnotique et le Roi Louie, qui tente de contraindre Mowgli à lui révéler le secret de la fleur rouge et insaisissable : le feu.

S’il y a dans ce procédé d’adaptation systématique par Disney de leurs grands dessins animés un vrai manque d’imagination, il faut avouer que la version du Livre de la Jungle de Jon Favreau est une pure merveille plus adulte que le dessin animé et plus proche de l’œuvre de Kipling tout en gardant la magie Disney. Paysages somptueux, images de synthèses bluffantes, personnages attachants, le réalisateur nous offre un grand et beau divertissement pour toute la famille. Jon Favreau est un fan de l’œuvre originale et cela se voit, entre deux scènes d’affrontement et d’action on retrouve des chansons et des clins d’œil au dessin animé… Il va jusqu’à utiliser le livre original pour l’ouverture du film…  Et puis, cerise sur le gâteau, le casting voix est parfait…  de Ben Kingsey en Bagheera à Scarlett Johannson en Kaa en passant par Idris Elba en Shere Khan, sans oublier bien sûr Bill Murray en Baloo et Christopher Walken en roi Louis… magique. Bref la VO est obligatoire pour l’une des très belles surprises de l’année 2016.

A lire aussi : On était pour vous à la Conférence de Presse de l’équipe de La Belle et la Bête

 

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