Le 17 octobre 1984, le petit Grégory, 4 ans, été retrouvés pieds et poings liés dans une rivière des Vosges. 39 ans plus tard, la justice a identifié un des corbeaux qui a reconnu les faits.
Le 24 juillet 1985, les grands-parents du petit Grégory recevaient une lettre anonyme. Neuf mois après l’assassinat de leur petit-fils : » Je vous ferez à nouveau votre peau à la famille Villemain (…) Prochaine victime, Monique. « . Pour rappel, Grégory Villemain est enlevé alors qu’il jouait devant la maison de ses parents, Christine et Jean-Marie. Quelques heures, plus tard, son corps est retrouvé ligoté et noyé dans la Vologne, une rivière se trouvant à 6 kilomètres de la maison familiale. Le lendemain, la famille reçoit une lettre anonyme, revendiquant le crime. Jusqu’à présent, aucune personne n’avait été identifiée et condamnée pour ces lettres et pour l’homicide du petit garçon.
Elle reconnaît les faits, mais n’a rien à voir avec l’affaire
Depuis les années 80, les expertises scientifiques ont évolué. Alors, il y a plus de deux ans et à la demande de Christine et Jean-Marie Villemin, la justice avait accepté de faire de nouvelles expertises génétiques, avec notamment des recherches en ADN de parentèle. Il s’agit ici, d’une méthode pour relier une ADN avec d’autres, issues de la même parenté, afin de les comparer dans un fichier.
En comparant l’ADN retrouvé sur la lettre, un nom est sorti. Stupeur, c’est celui d’une femme déjà condamnée pour escroquerie. Une Guadeloupéenne, vivant à Paris au moment de l’envoi de cette fameuse lettre, au début des années 80. En audition, elle a reconnu être l’auteure de la lettre même si, elle n’a rien à voir avec l’affaire. Ce nouveau rebondissement, prouve qu’avec les avancées de la science, le temps peut aider à retrouver les coupables de ce terrible crime qui reste à l’heure actuelle, un mystère. Selon l’avocate des parents du petit Grégory, le « moteur » reste le fait de découvrir la « clé » de cette affaire qui a brisé leur vie, il y a bientôt 39 ans.