Alors que les plaintes contre le chef Jean Imbert ne cessent de faire parler, Alexandra Rosenfeld sort du silence et s’exprime dans Quotidien.
« Une emprise insidieuse »
C’est une femme digne et décidée à raconter son calvaire qui a pris la parole sur TMC dans Quotidien. Dans l’affaire Jean Imbert, Alexandra Rosenfeld a choisi de sortir du silence publiquement sur son compte Instagram (après s’être exprimée de manière plus « anonyme »), avant de venir hier sur le plateau de Quotidien.
Elle a vécu une histoire lourde, compliquée, faite selon sa version de violences psychologiques et physiques. Elle a tenté à plusieurs reprises de le quitter mais s’est souvent ravisée.
« C’est des rabaissements quotidiens pour tout. Si j’étais habillée en sport, j’étais une cassos, si je me faisais jolie, j’étais une pute. En fait, tout était des rabaissements, des insultes. » Des attaques insidieuses qui blessent autant que des coups physiques. Face à ses multiples départs, il s’est montré très persuasif pour la convaincre de revenir. « Quand je me fâchais et que je partais, il pleurait. (…) Quand tu le quittes, il est caché dans ton parking. Il est devant chez toi, dans l’entrée. Il venait même devant l’école de ma fille. » Et puis il y a aussi le coup de tête pour lequel elle refuse la version de la défense de Jean Imbert qui parle « d’accident » : « C’était sur un lieu professionnel. Et il m’a retourné, il m’a mis un coup de tête.«
« Je parle maintenant parce que j’ai mis du temps à guérir. Je suis restée parce que j’étais sous emprise. Et je ne cherche rien à gagner, juste la paix et être en accord avec moi-même.«
La chute d’une étoile de la cuisine ?
Comme nous vous l’expliquions ici même quand l’affaire a éclaté : « A la tête des cuisines du Plaza Athénée à Paris ou encore du Swan à Miami, au côté de Pharrell Williams, le chef Jean Imbert, gagnant de Top Chef en 2012 est accusé par quatre ex-compagnes de violences conjugales. Des révélations rapportées par une enquête du magazine « Elle ». Les quatre femmes décrivent des comportements toxiques et violents. Jean Imbert utiliserait le « même mode opératoire ».«