Après avoir été placé en garde à vue avec son ancienne compagne ce dimanche, l’ex-beau-frère de Pascal Troadec a finalement avoué aux enquêteurs avoir commis le quadruple meurtre de la famille Troadec. Une histoire d’héritage serait à l’origine de cette terrible tragédie.
Des aveux qui mettent fin à une histoire aussi sordide que mystérieuse. L’ex-mari de la sœur de Pascal Troadec, le père de la famille disparue, a avoué être l’auteur du quadruple meurtre de sa belle-famille, d’après Presse Océan. Lui et son ancienne compagne avaient été placés en garde à vue à Brest ce dimanche. D’après des propos recueillis par l’AFP, les conditions dans lesquelles ces meurtres ont été perpétrés seraient « particulièrement sordide ».
Les corps auraient été démembrés et brûlés
Le drame s’est déroulé dans la nuit au 16 au 17 février. L’homme, âgé de 46 ans, aurait attaqué la famille à l’aide d’un objet de type barre de fer, rapporte Le Parisien. Il aurait ensuite démembré les corps avant de les déplacer dans le Finistère pour les brûler. D’après l’AFP, il a admis s’être débarrassé des corps dès le lendemain des meurtres. L’ex-beau-frère va être présenté dans la journée aux juges d’instructions en charge de l’affaire, en vue d’une mise en examen. Son ex-compagne, la sœur de Pascale Troadec, est quant à elle toujours en garde à vue.
L’ADN de l’ex-beau-frère retrouvé au domicile familial
Les enquêteurs avaient d’abord suspecté l’aîné de la famille, un garçon au passé sombre et dépressif. Mais des traces d’ADN de l’ex-beau-frère ont été retrouvées au domicile de la défunte famille, alors que ce dernier avait affirmé ne pas avoir eut de contact avec eux depuis des années. Lui et son ancienne compagne ont alors été placés en garde à vue, où l’homme est passé aux aveux.
Une affaire d’héritage à l’origine du quadruple meurtre
Un différend familial à propos d’un héritage serait à l’origine de ce quadruple meurtre. Pascal Troadec a hérité d’une importante sommes de pièces d’or, qu’il n’a pas souhaité partager avec sa sœur et son ex-beau-frère, ce qui a provoqué la colère de l’ex-beau-frère. Rien n’explique cependant ce qui l’a motivé à passer à l’acte et a agir de manière précipitée.
Une énigme des plus troublante pour les enquêteurs
Tout avait commencé le 16 février dernier. Les Troadecs, une famille sans histoire originaire d’Orvault près de Nantes, ne donnent plus aucun signe de vie. Leurs téléphones portables sont rapidement mis hors service. Brigitte, la mère de famille, ne se rend pas à son travail au centre d’impôts à Nantes. Le 23 février, la sœur de Brigitte, inquiète, donner l’alerte à la police.
Les enquêteurs découvrent alors un domicile familial visiblement quitté dans la précipitation. Ils retrouvent plusieurs traces de sang en grande quantité, dont certaines ont été nettoyées. Les deux voitures des parents sont toujours stationnées devant leur domicile, celle de l’aînée sera retrouvée le 2 mars vers Saint Nazaire. Un autre élément intrigue cependant les enquêteurs : aucune trace d’effraction n’a été constatée. Le 24 février, alors que le père ne s’était pas non plus rendu à son travail, dans une PME spécialisée dans la fabrication d’enseignes luminaires, une enquête avait été ouverte et une fiche nationale urgente avait été diffusée à tous les services de police et de gendarmerie.