Le gouvernement sud-africain a décidé ce dimanche l’interdiction de l’élevage en captivité des lions. Que ce soit pour la chasse ou pour en faire des attractions touristiques.
« Nous devons cesser et faire marche arrière sur la domestication et l’élevage en captivité des lions », a déclaré la ministre sud-africaine de l’Environnement, Barbara Creecy.
L’Afrique du Sud a annoncé son intention d’interdire l’élevage de lions en captivité. Le pays veut promouvoir une image plus « authentique » de son territoire. Le gouvernement a décidé de se pencher sur les règles encadrant la chasse. Mais également le commerce et la captivité des lions, éléphants, rhinocéros et léopards.
« Nous ne voulons plus d’élevage en captivité, de chasse (d’animaux élevés) en captivité, de câlinerie (de lionceaux) en captivité, d’utilisation de lions en captivité », a indiqué la ministre.
Par ailleurs, elle a précisé que la commission demandait que la mesure soit « prise immédiatement pour faire cesser les interactions entre les touristes et les lions en captivité ».
Seulement 3 500 lions à l’état sauvage
En Afrique du Sud, plus de 350 fermes élèvent 8 000 à 12 000 lions. Que ce soit pour la chasse en enclos, le commerce des os ou encore le le tourisme. Par ailleurs, seulement 3 500 lions vivent à l’état sauvage dans le pays, selon l’ONG Endangered Wildlife Trust.
De plus, la chasse de lions élevés en captivité est depuis longtemps un sujet controversé en Afrique du Sud. Des campagnes pour interdire l’importation des trophées de lions élevés en captivité ont obtenu un soutien croissant aux États-Unis.
La commission a également recommandé la suppression progressive de l’élevage en captivité des rhinocéros. De plus, elle veut étudier les options sur la future utilisation des stocks de cornes de rhinocéros.
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