Airbus peut se féliciter d’une commande historique. Hier, l’avionneur européen nous annonçait la commande de 56 A350 dont 25 en option, nouvelle génération de long courrier. Un contrat signé à Tokyo, pour une commande à hauteur de 6.9 milliards d’euros.
A Toulouse, siège d’Airbus, on a sorti le champagne. C’est en revanche, une douche froide du coté de Chicago, siège de Boeing. L’avionneur américain essuie, en effet, un nouvel échec en perdant l’un des ses monopoles. La Japan Airlines (JAL) est la première compagnie nippone à faire appel au constructeur européen. La commande doit remplacer une flotte vieillissante de Boeing 777 .
Cette conquête avait été fixée par l’avionneur comme une priorité pour le nouveau patron, Fabrice Brégier, arrivé à l’été 2012. Les premiers appareils devraient être mis en service en 2019. Airbus peut ainsi espérer de nouveaux contrats avec le Japons, notamment avec l’ANA (All Nippon Airways).
Le succès de l’A350 ne se dément pas, puisque le carnet de commande est bien rempli avec pas moins de : 750 fermes, affirme le constructeur. Il faut dire, que le constructeur européen semble avoir eut raisons des problèmes à répétition du Boeing 747. La défaillance des batteries ayant clouée au sol pendant plusieurs semaines les avions, et les vols annulés ayant engendrés des répercutions économiques négatives pour les compagnies aériennes.
Pour autant, Boeing garde une avance considérable sur le marché Japonais avec 90 % de parts de marché pour seulement 10 % du coté d’Airbus. Mais une chose est sûr, cette transaction va mettre fin au monopole américain.