La Grande Mosquée de Bruxelles a reçu ce jeudi peu avant midi des enveloppes contenant une poudre blanche suspecte. L’alerte à l’anthrax a été déclenchée.
Bruxelles a peur. Alors que l’état d’urgence dure depuis cinq jours dans la capitale belge, la Grande Mosquée fait l’objet ce jeudi d’une alerte à l’anthrax. L’établissement religieux a reçu peu avant midi des enveloppes contenant une poudre blanche suspecte.
Exposées à la substance, onze personnes sont en cours de décontamination, dont neuf fidèles et deux policiers, selon Malika Abbad, le porte-parole des pompiers. « Nous prenons toutes les mesures préventives au cas où ce serait de l’anthrax, mais c’est une mesure de précaution », a-t-elle souligné.
On ignore si ces enveloppes étaient destinées à des personnes en particulier. Un périmètres de sécurité a été établi autour de l’établissement, qui se trouve à deux pas du siège de la Commission européenne et du Conseil européen.
D’autres mosquées ont été menacées
Le laboratoire de la protection civile procède parallèlement à des tests pour vérifier si la poudre blanche retrouvée dans les enveloppes est bien de l’anthrax. L’armée effectuera un second test, qui confirmera ou infirmera les premiers résultats. Mais d’après les dernières informations venant de RTL info – Belgique, la poudre blanche serait en fait de la farine.
Selon l’AFP, d’autres mosquées de la région de Bruxelles ont été la cible de menaces, notamment l’établissement Attadamoune de Molenbeek-Saint-Jean, qui a reçu en début de semaine des menaces de mort à l’encontre de la communauté musulmane signées « l’État chrétien ».
Malgré l’état d’alerte maximal qui court depuis samedi dernier dans la capitale, le métro et les écoles ont rouvert mercredi. D’importants dispositifs de sécurité sont installés dans la ville.