Anelka sort du silence. Dans une interview accordée à Metro news, le footballeur de 35 ans se livre sans langue de bois sur les polémiques qui l’entourent, de Raymond Domenech à Dieudonné.
L’interview commence naturellement par l’affaire la plus proche temporellement parlant. Pour rappel, Nicolas Anelka avait fait une quenelle pour célébrer un but. Un geste de soutien pour son ami Dieudonné, geste considéré comme un salut nazi inversé pour certains. Par conséquent, Anelka a commencé par être suspendu par la ligue Anglaise de football. Puis, refusant de s’excuser, il a fini par résilier son contrat avec West Bromwich Albion.
« Je suis en train de me justifier et je déteste ça ». Nicolas Anelka n’avait cependant pas d’autre choix au vu de la polémique de plus en plus grandissante qui a suivi son geste. Bien entendu, il ne se considère pas comme raciste, et se justifie d’être ami avec beaucoup de personnes de la communauté juive.
« Il faut arrêter la parano et de croire que l’on est tous en guerre ». Pour lui, le geste de Dieudonné est juste un geste antisystème et humoristique. Depuis cette affaire, les deux hommes sont devenus plus que des amis : « c’était un ami, c’est devenu un frère » lâche l’attaquant formé au Paris Saint-Germain.
« Au Mondial, on savait qu’on allait dans le mur »
La deuxième partie de l’interview concerne le Mondial de fo
ot 2010 en Afrique du Sud. L’international Français s’était accroché avec le sélectionneur Raymond Domenech à la mi-temps du match Mexique-France (match perdu 2-0 par l’équipe de France). A la suite de la publication dans l’Equipe de ses propos (qui ne sont pas les bons selon le joueur), Nicolas Anelka s’est vu exclure de l’équipe.
Une chose qu’il ne regrette pas un instant : « J’ai insulté un coach que tout le peuple français insultait déjà. On savait qu’on allait droit dans le mur, mais il n’en a fait qu’à sa tête ».