Ange, originaire de Grigny, dans l’Essone, est controlé par la police le jeudi. Il meurt le samedi suivant à l’hôpital. C’est pourtant après un simple contrôle routier que le jeune homme de 31 ans a été dépisté positif au test d’alcoolémie. S’en suit une histoire pleine de rebondissements.
Jeudi 28 mars, 01h50, périphérique parisien à hauteur de la porte d’Italie. Ange Dibenesha Marifa, en « situation d’annulation de permis » est controlé par des policiers en moto.
Les motards ont donc appelé une voiture de police afin de transporter le trentenaire au poste. Déjà connu des services de police pour stupéfiants, Ange aurait alors avalé une « substance non-identifiée ». Selon la police, il s’agirait de cocaïne. Puis, tout a basculé.
Des circonstances mystérieuses
Ange aurait été pris de convulsions. Les policiers présents ont alors appelé les pompiers. Après un massage cardiaque, le jeune homme est transporté à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpétrière. Il y décédera 2 jours plus tard, dans des circonstances toujours aussi étranges.
Selon le Parquet de Paris, les conclusions du médecin légiste tendent vers « un décès par défaillance cardio-vasculaire devant faire rechercher une origine toxique ». Des analyses supplémentaires doivent encore être effectuées, surtout toxicologiques.
Une affaire rappelant celle d’Adama Traoré. Ce jeune homme noir de 24 ans est mort après une interpellation policière en 2016. L’affaire traine toujours. Il a alors été érigé par sa famille comme symbole de la lutte contre les violences policières.
Les réseaux sociaux se sont également emparés de cette nouvelle affaire. C’est avec #JusticePourAnge que Omar Sy, Fianso et beaucoup d’autres réclament une enquête. Mais surtout des résultats…
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