Sept personnes ont été blessées dans une attaque au couteau dans le XIXème arrondissement de Paris. L’auteur de l’attaque a été maîtrisé par des passants avant d’être interpellé par la Brigade anti-criminalité (BAC).
Dimanche 9 septembre, vers 22h45, un homme, « à priori de nationalité afghane », s’est lancé dans une attaque au couteau dans le XIXème arrondissement. Près de canal de l’Ourcq, le long du quai de la Loire, l’homme a agressé des passants à l’arme blanche et à la barre de fer. Il semble que les cibles ont été choisies au hasard.
« Rien ne permet à ce stade de retenir le caractère terroriste de ces agressions » selon une source proche de l’enquête. Pour l’instant la thèse « de troubles psychiatriques sur fond de stups » est privilégiée par les enquêteurs. Une enquête pour tentatives d’homicides volontaires a été ouverte.
L’agresseur s’en est pris à des promeneurs, près du MK2 Quai de la Loire. Peu après des passants le poursuivent pour l’arrêter. C’est le cas de Smaïn qui buvait un café en terrasse et qui a raconté sa soirée au Parisien. Des jeunes qui jouaient à la pétanque ont poursuivi l’assaillant en se servant des boules comme projectiles. Touché à la tête, l’agresseur, en fuite, se réfugie dans une rue parallèle. Il s’abrite derrière deux touristes anglais qui ne comprennent pas les avertissements lancés par les jeunes. L’homme poignarde les britanniques et reprend sa course.
Enfin acculé par ses poursuivants, il est passé à tabac, à coup de barre de fer, de palettes de bois trouvées sur place et de poings. « Il avait l’air drogué, c’est impossible de tenir comme il a tenu » se rappelle Smaïn pour Parisien. Finalement tombé au sol, ses poursuivants l’immobilisent pendant les trois minutes qu’il faut à la BAC pour les rejoindre et arrêter l’homme.
Les enquêteurs retrouvent sur lui le couteau, de trente centimètres, et une carte d’identité. S’il est inconnu des services de police, il aurait une réputation de consommateur de crack dans le quartier.