Mardi 29 mai, l’assaillant de l’attentat terroriste de Liège, en Belgique, a provoqué la mort de trois personnes. Benjamin Herman avait également commis un meurtre la nuit d’avant.
Un homme bien connu des services de police
L’homme n’est pas un débutant. Radicalisé en prison, un tapis de prière et un courant ont été retrouvés dans sa cellule. Depuis 2003, indique La Libre Belgique, Benjamin Herman a fait de nombreux séjours en prison. Considéré comme un détenu instable et violent, il est connu pour être toxicomane et pour être l’auteur de faits de vols avec violence, vandalisme, incendie volontaire, ou encore trafic de stupéfiants.
Un meurtre la veille des faits
L’homme qui a tué trois personnes dont deux policières par balles ,en Belgique, avait déjà tué un toxicomane à coups de marteau lundi soir dans le sud du pays, a confirmé le ministre belge de l’Intérieur, mercredi. La victime, âgée de 30 ans, avait été retrouvée morte à son domicile, probablement tuée avec un marteau. Les deux hommes se connaissaient. D’après le ministre de l’Intérieur Jan Jambon, les deux protagoniste ont braqué lundi soir une bijouterie à Rochefort, puis Benjamin Herman aurait tué son complice à coups de marteau, comme le relate RTL Info.
« Il n’avait plus de perspective dans notre société car il avait commis un meurtre la nuit d’avant« , a déclaré le ministre de l’Intérieur belge. Reste encore à déterminer si cette mort a pu déclencher ou accélérer la frénésie meurtrière de Benjamin Herman le jour suivant. Le procureur du Roi doit s’exprimer ce mercredi à ce sujet ce mercredi.
Une radicalisation en prison
L’individu a les critères d’un délinquant « classique ». Il a effectué« plusieurs séjours en prison », endroit où il aurait entamé sa radicalisation aux côtés d’autres détenus. « Il semble s’être radicalisé en prison », a notamment avancé Christine Defraigne, présidente du Sénat belge. D’après les premiers éléments, il était fiché pour ses rapports avec des islamistes. Une information confirmée par l’AFP qui précise qu’il n’était pas connu pour radicalisme avant son incarcération.
Une peine qu’il a débuté en 2003, et devait finir en 2020. « Il avait déjà bénéficié de onze autorisations de sortie d’un jour et de treize congés pénitentiaires de deux jours qui s’étaient bien déroulés. Il était donc difficile de prévoir que cela se passerait mal à la 14ème fois », a fait savoir le ministre de la Justice belge Koen Geens. Par ailleurs, plusieurs co-détenus de sa prison de Marche-en-Famenne (Wallonie), près de Liège, l’ont décrit comme « très violent » et « instable ».