Trois personnes ont été interpellées ce samedi 14 novembre à Molenbeek-Saint-Jean, ville située à l’ouest de Bruxelles, après les attentats de Paris. Ces trois personnes sont liées à la voiture noire immatriculée en Belgique activement recherchée par les forces de l’ordre.
L’affaire des attentats terroristes de Paris pourrait avoir trouvé son épilogue ce samedi en Belgique. Trois personnes ont été interpellées par la police belge à Molenbeek-Saint-Jean, situé à l’ouest de Bruxelles. Ces trois individus auraient constitué la « deuxième équipe » à l’origine d’une des fusillades dans les cafés parisiens, l’autre équipe étant celle du Bataclan.
Selon les informations de la RTBF, ces interpellations ont pu aboutir grâce à la voiture noire immatriculée en Belgique activement recherchée par les forces de l’ordre. Trois personnes étaient à son bord, dont un passager très jeune à l’avant. « Je lui aurais donné 18-20 ans », a déclaré un témoin visuel à Paris.
Molenbeek, base arrière de djihadistes
Toujours selon RTBF, des tickets de parking provenant de Molenbeek ont été retrouvés dans une voiture utilisée par des terroristes lors des attaques. Le tabloïd populaire belge La dernière heure a de son côté affirmé que les trois interpellés venaient de Molenbeek. Tous ces éléments corroborent l’hypothèse d’une équipe terroriste venant de l’étranger.
Ce n’est pas la première fois que Molenbeek, deuxième ville la plus pauvre de Belgique, est liée à des attentats terroristes. Ayoub el-Khazzani, le tireur du Thalys, y a séjourné, hébergé chez sa soeur et un ami, avant de tenter son forfait. Mehdi Nemmouche, le tueur du Musée juif de Bruxelles, s’y était également installé pendant deux mois à son retour de Syrie en mai 2014.