Foot

Belgique : la fabrique d’attaquants

Zirkzee, Osimhen, Boniface et bien d’autres : la Jupiler Pro League est un environnement parfait pour grandir et se montrer sans trop de pression.

Le premier joueur brésilien à marquer 20 buts lors de la dernière saison n’est pas Gabriel Jesus ou Vinícius Júnior, encore moins Neymar ou Endrick, mais un avant-centre moins séduisant : Igor Thiago. L’attaquant du Club de Bruges, arrivé cet été en provenance des Bulgares de Ludogorets avec l’étiquette du transfert le plus lucratif de l’histoire du championnat bulgare, n’a pas du tout souffert du passage à la Jupiler Pro League belge, plus compétitive et qui attire de nombreux parieurs quand on analyse les requêtes sur Google pour : « paris sportifs belgique ». La même chose s’était produite il y a deux ans, lorsqu’Igor Thiago était arrivé à Razgrad en provenance de Cruzeiro : en Bulgarie, il avait attiré l’attention de la moitié de l’Europe en marquant 20 buts en 53 apparitions.

Une performance remarquable, mais pas exceptionnelle, déjà égalée dans l’aventure belge, alors qu’il n’a joué qu’un peu plus de la moitié des matches sous le maillot de Ludogorets. Après quelques difficultés physiologiques initiales, du moins sur le plan des chiffres, Igor Thiago a littéralement explosé, s’imposant comme l’un des avant-centres émergents les plus prometteurs non seulement du championnat belge, mais de toute la scène européenne. Le décollage a été vertical : au cours des huit derniers matches, l’avant-centre du Club de Bruges a marqué 13 fois, devenant ainsi, avec 40 buts, le deuxième meilleur buteur de l’année. « Chaque joueur a besoin d’un temps d’adaptation. Tant l’atmosphère des stades que le rythme du jeu », explique Igor Thiago dans une interview accordée au portail officiel du Club Brugge. « Il faut de la patience, mais tout le monde au club m’a donné le temps de m’acclimater ».

La Jupiler League : un tremplin pour les attaquants

Ces dernières années, la Jupiler League a été le tremplin de quelques-uns des attaquants les plus prometteurs de la scène européenne. Le contexte est d’ailleurs favorable. Le championnat belge, à la huitième place du classement UEFA réservé aux ligues nationales, est le terrain d’entraînement idéal pour un jeune footballeur prometteur : pas trop oppressant du point de vue de la pression, mais suffisamment compétitif pour être considéré comme une étape valable, initiale ou intermédiaire, dans un parcours de croissance graduelle. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la Jupiler Pro League est la deuxième ligue où la moyenne d’âge est la plus basse (24,8 ans, source : Transfermarkt) parmi les 10 premières ligues européennes, précédée seulement par l’Eredivisie néerlandaise. La nécessité pour les clubs de survivre grâce aux échanges de joueurs, comme en témoigne l’excédent d’environ 30 millions d’euros avec lequel la ligue a clôturé le dernier marché d’été, fait le reste.

About author

Informer, décrypter, divertir
Related posts
Foot

Superstitions du football: Rituels bizarres et porte-bonheur

À la uneFootSport

Euro de foot 2024 : retour sur 5 temps forts de l’équipe de France 

ActualitéFootSport

5 éléments pour comprendre l’histoire du Vélodrome 

Foot

Tout ce qu'il faut savoir sur l'Euro 2024

Retrouvez VL. sur les réseaux sociaux