Le Premier Ministre anglais aurait négligé les morts du Covid-19 pour s’opposer à un nouveau confinement à la fin de l’année dernière. Publiés par le Daily Mail, la BBC a ensuite confirmé ces propos.
La pression monte pour Boris Johnson, accusé d’avoir eu une remarque plus que déplacée.
« Plus de p*tains de confinements, laissons les corps s’empiler par milliers ». Cette phrase aurait été prononcée l’année dernière, au moment où Johnson approuvait à contrecœur un second confinement en Novembre 2020.
Plusieurs sources du Daily Mail ou du journal The Guardian corroborent. La phrase aurait été dite au 10 Downing Street, résidence officielle et lieu de travail du Premier Ministre britannique.
Interrogé en direct sur cette affaire, Boris Johnson a immédiatement réfuter ces dires. « Non, mais je pense que la chose importante que les gens veulent de la part du gouvernement, c’est de nous assurer que les mesures de confinement fonctionnent. »
D’autres membres du gouvernement ont ainsi défendu le Premier Ministre. « Il s’agit d’un Premier Ministre qui a été lui-même à l’hôpital en soins intensifs. Je trouve l’idée qu’il pourrait dire une telle chose incroyable. J’étais dans la pièce, je n’ai jamais entendu un tel language » s’est exprimé Michael Glove. Le chancelier du duché de Lancastre a défendu Johnson à la chambre des Communes du Royaume-Uni, lundi 26 avril.
Le Ministre de la Défense Ben Wallace a également nié. « Rien de tout cela n’est sérieux. Le Premier ministre, comme le reste du gouvernement, a été complètement concentré sur la réponse à apporter face au Covid ».
Malgré tout ça, la BBC indique avoir eu confirmation de ces propos auprès de plusieurs témoins directs. Les propos, tenus en octobre 2020, s’inscrivaient dans un contexte où les scientifiques faisaient état des nombreuses vis sacrifiées à venir en cas de non-reconfinement.
De nombreuses victimes et associations de victimes du Covid-19 se sont également indignées sur les réseaux.
Le parti national écossais s’est lui aussi exprimé sur le sujet. Nicola Sturgeon, la leader du parti, réclame la démission de Boris Johnson si les faits sont avérés.