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Carnaval de Nice : la bataille de fleurs cueille le succès

bataille de fleurs

L’évènement, qui bat son plein en ce mois de février, se caractérise par ses nombreuses batailles de fleurs, animation singulière du carnaval. Son organisation, son origine, son coût : vous saurez tout sur cette fête des couleurs et des odeurs.

Des roses, des mimosas, des tulipes, des gerberas, des œillets à profusion. 20 tonnes en tout. Non, vous n’êtes pourtant pas dans le plus grand jardin botanique du monde. Vous êtes bien sur la place Masséna, au cœur de Nice. En février, de passage sur la Côte d’Azur, vous avez pas mal de chances de voir toutes ces variétés de fleurs. S’y déroule en ce moment une succession de batailles de fleurs. Derrière ce nom rêveur, se cache en réalité plusieurs défilés sur les deux semaines de carnaval, au plus près de la nature.

Toutes ces fleurs n’arrivent pas comme ça, ne poussent pas sur demande. Isabelle Billey-Quéré, responsable presse de l’Office du tourisme de Nice, le détaille : « nous passons un appel d’offres pour nous fournir en fleurs. Pas mal de fleuristes y ont répondu, tous indépendants ». Le carnaval de Nice fonctionne depuis 1876 comme ça, pas question que ça change. « Dès 1873 on a commencé à mettre en place des défilés, à l’origine on se lançait des œufs et de la farine, raconte Isabelle Billey-Quéré ; mais les dames de la noblesse ne voulaient plus salir leurs robes, alors on a remplacé ça par des fleurs ». Dites-le avec des fleurs, c’est toujours mieux !

FOURNISSEURS DEPUIS 22 ANS

Cinq batailles sur deux semaines, voilà de quoi attirer un maximum de touristes. « Ils sont toujours plus fascinés, affirme Isabelle Billey-Quéré : les locaux y sont toujours attachés, c’est un mélange des deux qui fait la réussite des batailles de fleurs ». La ville a même réussi à en garder une certaine exclusivité : ce qui s’en rapproche le plus, ce sont en réalité des fêtes de la fleur, mais les vraies et uniques batailles de fleurs, c’est à Nice que ça se passe. Pour autant, difficile d’en évaluer le coût : il n’existe pas de chiffre précis, car le budget n’est pas segmenté suivant les défilés. Il y a juste un chiffre global, qui est de 6 millions d’euros pour 2016.

Ce budget, les fournisseurs y montrent un certain intérêt, et le voient évoluer d’année en année. Jo Pinna est fleuriste à Nice, et fournit les batailles de fleurs depuis 22 ans, quasiment depuis son installation dans la ville. « En collaboration avec une vingtaine de fleuristes, je fournis 2900 tiges par char et je m’occupe de la décoration de deux chars » détaille Jo Pinna. Sa boutique aux mille couleurs est remplie de fleurs de toutes sortes : des lys, des girofliers, des anthuriums. Tout ça jeté sur les passants. Quel bonheur !

Les prochaines et dernières bataille de fleurs auront lieu les mercredi 24 et samedi 27 février, à partir de 14h30 sur la place Masséna de Nice.

bataille de fleurs

Un aperçu des fleurs fournies pour la bataille de fleurs | Photo TA

 

À lire aussi : Queernaval, la parade des fiertés

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