Samedi à minuit, l’état d’urgence sanitaire a pris fin. Une mesure qui marque un nouveau tournant de la période post-covid avec la fin de certaines restrictions. Cependant, de nouvelles mesures sont à prévoir en cas de recrudescence du virus.
16 semaines après son annonce, la France en a fini de l’état d’urgence sanitaire, ou du moins pour le moment. Malgré un risque d’une 2 ème vague de contamination du Covid-19, certaines restrictions se lèvent à ce jour. Cependant le retour à une situation normale reste impossible puisque des mesures subsistent encore.
Concernant, les déplacements, les stades et les hippodromes vont pouvoir enfin respirer. Le gouvernement autorise les rassemblements de plus de 5 000 personnes ou moins. Ce qui laisse la liberté au stade d’accueillir de nouveau les spectateurs. On attend d’ailleurs des mesures pour la reprise du championnat en août. « pour décider si un assouplissement est possible pour la deuxième partie du mois d’août ». Une mesure qui concerne aussi les hippodromes, contrairement aux discothèques qui doivent encore attendre septembre. À noter que ce 11 juillet permet aux croisières fluviales de circuler à nouveau entre les ports européens, même si les croisières maritimes internationales elles ne le sont toujours pas.
Qui dit fin de l’urgence sanitaire ne dit pas forcément fin du port obligatoire du masque. Celui-ci reste obligatoire dans les transports en commun pendant « les quatre mois après la fin de l’état d’urgence » signalait Elisabeth Borne. Concernant son prix, l’État avait mis en place des plafonds à respecter durant le confinement pour les masques chirurgicaux. Cette décision qui concerne les gels hydroalcooliques aussi reste maintenant valable jusqu’en 2021.
Concernant le travail, la carence sur les arrêts maladies est de nouveau en place. Après sa suppression pendant le confinement, le privé retrouve ses 3 jours d’attente et le public 1 jours avant l’indemnisation par l’assurance maladie. Un retour qui ne concerne pas les personnes arrêtées à cause du virus puisqu’elles continuent de bénéficier du régime spécial jusqu’au 10 octobre. Pour la défiscalisation des heures supplémentaires, un nouveau plafond était de 7 500€, désormais il revient à 5 000€.
Pour ce qui est du logement, la trêve hivernale se termine. De ce fait, l’expulsion de locataires est de nouveau possible sauf s’il n’y a pas de relogement réalisable. Julien Denormandie, indique que les propriétaires « pourront solliciter l’indemnisation de l’Etat quand les procédures d’expulsion n’auront pas été exécutées ».
Cependant, en fonction de l’évolution du virus, l’État se voit la possibilité d’appliquer des mesures concernant la circulation, les établissements et les rassemblements. De nouvelles règlementations pourraient alors voir le jour jusqu’au 30 octobre, date auquel l’état d’urgence est maintenu pour la Guyane et Mayotte.