Généralement connu pour son côté illégal, le Darknet fait partie de la face cachée du web. Seules certaines personnes peuvent y accéder à leurs risques et périls.
Si vous utilisez Internet depuis un certain temps déjà, il est impossible que vous n’ayez jamais entendu parler du fameux Darknet. Entre rumeurs et réalités, cet espace digital secret regroupe toute sorte de services et produits illégaux. Focus sur cet « Amazon de l’interdit ».
Le Darknet, qu’est-ce c’est ?
Inventé au début des années 70, le Darknet est un réseau clandestin uniquement accessible depuis un navigateur prévu à cet effet. Impossible de le trouver en effectuant une recherche sur les moteurs de recherche traditionnels : Google, Mozilla Firefox, Yahoo, Bing… Il est utilisé principalement par les pirates informatiques pour détourner la censure gouvernementale mais également pour la vente de produits/services interdits sur le marché mondial.
Ce dernier fonctionne sur la base de l’anonymat. Ainsi, il est très difficile pour les autorités et les entreprises de connaître l’identité ou de retracer les conversations des utilisateurs.
Que retrouve-t-on sur le Darknet ?
Vous connaissez Amazon, CDiscount, Rakuten ? Le darkweb est la version « illégale » de ces sites. Nous pouvons y retrouver une quantité innombrable de drogues du monde entier telles que la cocaïne, l’ecstasy et la méthamphétamine. Ou encore la possibilité de se procurer une arme, un faux passeport, des livres interdits (de Mein Kampf à des ouvrages pour réussir son suicide)…
Ce mystérieux marché noir va même jusqu’à offrir la possibilité de commanditer un meurtre (pour plusieurs milliers de dollars) et d’accéder à des contenus pornographiques violents, voire pédophiles.
Néanmoins, l’un des côtés positifs du Darknet (parce que oui il y en a) est qu’il sert aussi comme « plateforme de liberté d’expression ». Dans certains pays où la pression exercée par les autorités empêche à tout citoyen de communiquer vers le monde extérieur, des hackers passent par le Darkweb. De cette manière, des journalistes de terrains et des citoyens informent parfois de la situation critique d’un pays en publiant des photos, vidéos et des documents.
Comment s’y rendre ? Est-ce illégal ?
Comme nous vous le disions précédemment, afin de pouvoir se connecter au Darknet, il faut télécharger un moteur de recherche spécifique. Et pour cela, il faut passer par un navigateur conventionnel. « Les Darknets les plus connus sont Tor, I2P, Freenet, ou encore Zeronet« , relève le média en ligne Journal du Geek. Une fois téléchargé, votre adresse IP devient « intraçable ».
Si cela peut paraître facile aux yeux de tous, mieux vaut éviter de vous y rendre. En plus du risque que des logiciels malveillants viennent infester votre PC, vous pourriez rapidement devenir la cible du gouvernement. En effet, une simple visite « non sécurisée » sur un site du Darknet peut être repérer malgré l’anonymat, étant donné que le Darknet Tor est également très utilisé par les services de police à travers le monde. Ce qui justifie l’une des raisons pour lesquels le Darknet n’est pas interdit dans tous les pays aujourd’hui.