Ce mardi soir, alors que William HAPP était sur le point de recevoir une injection létale sur la table d’exécution, ce dernier a avoué 27 ans après le meurtre d’une femme qu’il avait jusqu’à présent nié.
« Depuis 27 ans, le meurtre horrible d’Angela Crowley a été entouré d’incertitudes et de circonstances non élucidées. Pour le repos de sa famille, de ses proches et de tous ceux pour lesquels elle comptait, c’est à ma très grande honte, dans l’agonie, que je dois confesser ce crime horrible » a t-il déclaré avant son exécution en Floride.
Une arrestation inopinée
C’est pour un tout autre motif que William HAPP avait été interpellé le jour de son arrestation. La drogue et l’alcool ont eu raison de lui. Il a en effet été arrêté pour abus d’alcool et consommation de drogue. Et ce jour là, les empreintes de ses chaussures ont été en effet confondu avec celles qui ont été retrouvées sur la scène de crime. Le corps de la jeune femme, violée et étranglée, avait été retrouvé dans un canal. Depuis 1986, cet homme niait en bloc les accusations portées à son égard et sa condamnation à mort concernant le meurtre de cette femme. Mais à la grande surprise de tout le monde, voyant la mort venir, il a finalement avoué son crime. Mais dommage pour lui ici faute avouée n’est pas à moitié pardonnée !
Le cobaye d’un nouveau produit
Pour cette exécution l’Etat de Floride a utilisé pour la première fois une injection à dose létale du midazolam hydrochloride, un anesthésiant qui a provoqué des sursauts et des mouvements corporels discordants chez le détenu. Selon la presse locale, cet anesthésiant prendrait plus de temps pour agir et serait très douloureux. Son exécution a en effet duré plus d’un quart d’heure, ce qui dépasse le temps d’action habituel des autres produits. C’est à cause de l’épuisement des stocks de pentobarbital que les Etats américains pratiquant la peine de mort utilisent cet anesthésiant controversé pour les atroces souffrances qu’il provoquerait pendant l’exécution. Plusieurs recours en justice de prisonniers ont été fait. C’est le cas d’un autre condamné de Floride dont l’exécution est programmée mi-novembre. Ces deux condamnés ne sont pas les seuls à s’être révoltés. Ainsi, « le 1er octobre, Yowell et deux autres prisonniers du couloir de la mort texan avaient porté plainte devant un tribunal local pour connaître l’origine du nouvel anesthésiant que le Texas avait prévu d’utiliser pour lui » (TF1). Mais leurs plaintes ont été rejetées par les tribunaux inférieurs.