Pour la nouvelle année, RMC Story a relancé l’émission culte « Le Bigdil » en prime time. Bonne ou mauvaise opération ?
« Vincent mon ami Vincent » : opération réussie pour Le Bigdil ?
La télévision connaît une vague de retours d’anciens programmes, notamment des jeux, depuis quelques mois à la télé. Outre Le juste prix, Que le meilleur gagne ou Le maillon faible, on attend pour 2025 La roue de la fortune et Mot de passe en quotidienne (après le 20h de France 2). Mais le premier jeu a être revenu cette année est Le Bigdil, toujours avec Lagaf, Bill et Les gaffettes. Et pour la « petite chaîne » RMC Story, c’est une réussite avec 1.8 millions de personnes au rendez-vous et 9.1% de PDM, un record depuis 2018.
Il faut dire que la chaîne avait choisi une bonne date pour ce retour, en pleines vacances de Noël soit avec un public familial devant la télé. Et surtout avec une concurrence moindre sur les autres chaînes (même si la finale de Prodiges a cartonné et c’est une bonne nouvelle). Pour sa deuxième semaine, Lagaf va affronter notamment le retour de Panda avec Julien Doré, ce sera sans doute plus compliqué.
« On m’a traité de pingre, de pince, j’ai décidé de continuer sur cette voie »
Dans sa version initiale sur TF1, Le Bigdil a duré entre 1998 à 2004 pour presque 1400 émissions et Bill est devenu un personnage culte à la télévision pour de nombreux téléspectateurs. Pour sa première émission, l’émission a décidé de mettre en scène ce retour dans un pré-générique des plus savoureux où Bill est sorti de la torpeur de sa soucoupe et où l’on découvre qu’il n’a pas pu repartir chez lui car Lagaf avait gardé les clés de son engin spatial. Puis le générique est arrivé et on a vite compris que l’émission repartirait des bases identiques.
Lagaf était heureux de revenir aux commandes de ce jeu culte et ça se voyait tant la production a mis les petits plats dans les grandes pour offrir l’émission la plus fidèle possible à la version originale. Chorégraphie de fou pour l’entrée post-générique, les Gaffettes, les jeux bon enfant à la Intervilles, les échanges cornéliens avec le rideau (un jeu Memory offert dès le premier deal) … et surtout la complicité assez incroyables entre Lagaf et Bill, ce dernier étant toujours absolument hilarant grâce à l’immense talent de Gilles Vautier.