La huitième merveille du monde a peut-être été enfin redécouverte par des chercheurs néo-zélandais. Celle-ci avait été enterrée par une éruption volcanique il y a 131 ans.
Des cahiers donnaient l’emplacement des terrasses naturelles roses et blanches du lac Rotomahana en Nouvelle-Zélande alors qu’on les pensait détruites depuis 1886 à cause de l’éruption du Mont Tarawera.
Avant cette date, cette merveille de la nature attirait des touristes venant de tous les pays, et pour cause : des piscines spectaculaires en cascade descendaient alors dans les eaux tempérées du lac.
Et les retrouver n’est peut-être finalement pas un rêve. En effet, deux chercheurs pensent qu’ils ont défini l’exact emplacement de ces terrasses. Ils pensent qu’elles auraient été préservées à 10 ou 15 mètres sous la surface, sous des couches de terre et de cendres. Cependant, des recherches archéologiques plus approfondies vont devoir être menées afin de, peut-être, révéler le site.
Pour trouver l’endroit, les chercheurs ont eu recours aux carnets de terrain d’un géologue allemand-autrichien nommé Ferdinand von Hochstetter. Ils ont alors pu trouver une description détaillée de la localisation des terrasses avant l’éruption de 1886. Ils estiment qu’elles sont toujours dans un état raisonnable, avec des dégâts superficiels et pourraient être restaurées à leur splendeur passée une fois extraites du sol.
Rex Bunn, un des chercheurs, a déclaré : « (les terrasses) étaient devenues la meilleure attraction touristique de l’hémisphère sud et l’empire britannique, et des cargaisons de touristes effectuaient la dangereuse visite depuis l’Angleterre, l’Europe et l’Amérique pour les voir. » Le seul problème est que la latitude et longitude de leur localisation n’a jamais été retranscrite par le gouvernement de l’époque. Les retrouver est donc difficile mais il semble que cela ne soit plus impossible.
Rex Bunn et le docteur Sascha Nolden pensent que les terrasses n’ont pas été détruites ni poussées au fond du lac, ce qui avait été suggéré par les chercheurs précédents.
L’article de recherche du duo a été publié ce mois-ci dans le Journal of the Royal Society of New Zealand. Cela a permis aux chercheurs de recevoir des offres quotidiennes de personnes souhaitant aider à enquêter. Bunn a partagé être à présent en train d’assembler une « équipe d’enthousiastes » pour commencer à explorer le site, dès que le premier objectif de financement (40 000 dollars) sera atteint.
Ce n’est pas la première fois que des chercheurs affirment avoir découvert les terrasses perdues. En 2011, des scientifiques pensaient en avoir trouvé des restes à bord d’un sous-marin sur le sol du lac, enterrés par les débris et la vase.
Il va donc falloir encore patienter pour savoir si cette huitième merveille du monde verra bien à nouveau le jour.