Mes chers frères, mes chères sœurs, les temps sont troubles, le démon sévit dans les cœurs de quelques fanatiques à barbichette. Pourtant, quelque part dans les territoires perdus de la lointaine Afrique, dans le royaume du Lesotho, nous est né un sauveur.
Le magazine Science et Avenir nous rapporte une bien étrange histoire, un cas clinique extraordinaire. En 1988, une jeune femme de 15 ans tombe enceinte. Appelons-la Marie. Elle a donné naissance à un petit garçon de 2,8 kilos. Où est le miracle me direz-vous ? Des femmes tombent bien enceintes tous les jours. Attendez un peu, ne soyez pas si pressé. J’y viens.
Marie est vierge. Encore mieux : elle ne possède pas véritablement de vagin. En terme scientifique, elle présente ce qu’on appelle une « aplasie vaginale distale », liée à un défaut de développement. Tout naturellement, les plaisirs par voie vaginale et une fécondation naturelle lui sont impossibles.
Cependant, Marie n’est pas fille à se laisser abattre facilement. Elle pratique l’acte orale (la sucette, restons dignes s’il vous plaît) avec une maîtrise qui tient du miracle. Et c’est un miracle, sans aucun doute : neuf mois après cette sacrée pipe, Marie tombe enceinte !
Des sucettes Chupa Chups
Jésus…c’est toi ?
Le soir de cette immaculée conception moderne (un peu moins immaculée que la précédente, il est vrai), l’ex-petit copain surprend Marie en pleine séance de lavage automatique avec un autre partenaire. Jaloux, il lui donne un coup de couteau et provoque deux trous dans l’estomac. Comme l’explique le journal Sciences et Avenir : « le sperme, contenu dans l’estomac perforé par l’arme blanche, est passé dans la cavité abdominale où il a ensuite gagné un des deux ovaires. » Ainsi, la fécondation fut possible, par l’esprit saint !
Si nous devions résumer l’heureux évènement en une phrase : après une gâterie par la voie oral et à la suite d’un coup de couteau assez spirituel pour permettre la rencontre des gamètes mâles et de l’ovaire, une jeune vierge tombe enceinte.
Jésus est-il de retour ? Plus spirituel que jamais ? Quoiqu’il en soit mesdames, avant d’avaler, réfléchissez-y peut-être à deux fois !