Il est l’homme le plus protégé de France, le président de la République bénéficie d’un service spécial de la police afin de le protéger durant son mandat mais aussi après son passage à l’Elysée. D’autres politiciens français autre que la protection du président peuvent bénéficier de cette garde rapprochée.
Environ 1 400 policiers sont affiliés au SDLP (service de la protection) pour les personnalités politiques françaises. Ils assurent notamment la sécurité du président de la République pendant son mandat présidentiel et après son passage à la tête de l’Etat. Cet « avantage » est complètement pris en charge par l’Etat qui se porte « garant » de la sécurité de l’homme ou de la femme politique.
La protection du président
Depuis 1935, l’Etat a mis en place cette garde rapprochée qui vise à éviter toute éventualité mortelle visant un chef d’Etat. Le président de la République est sans cesse surveillé et protégé que ce soit dans sa vie professionnelle autant que dans sa vie personnelle. Selon Le Parisien, il est aussi protégé par les membres de sécurité de la présidence de la République (GSPR). Environ 80 militaires et gendarmes veillent de jour comme de nuit sur le chef de l’Etat.
Tous les jours, le chef de l’Etat risque sa vie. De ce fait, chaque déplacement officiel ou non-officiel demande une grande préparation en amont. Notamment, sur l’aspect de la sécurité. Sur le terrain, en plus des forces de l’ordre, snipers,… le président de la République est entouré d’une « bulle protectrice« . Plusieurs agents entourent le chef de l’Etat au plus près afin de mieux intervenir. Si, la situation dégénère, le président peut être exfiltré à tout moment.
Des métiers à risque
Le service spécial de police doit aussi assurer la sécurité des gouvernements étrangers en déplacement sur le sol français. Ils doivent aussi protéger les anciens présidents, ministres et membres du gouvernement actuel. De plus, les candidats en campagne présidentielle bénéficient aussi d’une sécurité spéciale. Pour les personnalités politiques, il y a minimum 1 officier par personne. Pour le président de la République, il faut compter une quinzaine en plus des gendarmes du GIGN.
Néanmoins, certaines personnalités politiques ne peuvent pas bénéficier d’une sécurité rapprochée. Si elles le désirent, elles peuvent faire appel à une sécurité privée. Mais ceci est à l’heure frais et n’est donc pas pris en charge par l’Etat.