C’est LA série de cette rentrée, celle dont on va assurément parler dans les semaines à venir. La Flamme arrive sur sur Canal+ et c’est la pépite qu’on attendait.
C’est quoi La Flamme ? C+ est heureuse de vous présenter la nouvelle saison de l’émission la plus suivie de l’histoire de la télévision, et de révéler le cœur à prendre de cette nouvelle édition de LA FLAMME. Pour Marc, l’amour s’écrit comme ça se prononce, en cinq lettres. Et bientôt, 13 femmes venues de toute la France vont tenter de l’épeler avec lui. À l’issue de chaque émission, Marc – qui aura pu passer du temps avec chacune de ses prétendantes et les découvrir un peu plus – distribuera les sésames tant convoités : un billet d’avion qui permettra à celles qui le décrochent de rester dans l’aventure pour aller jusqu’en finale et peut-être devenir… Madame Marc. Tout au long de cette aventure, les esprits vont s’échauffer, les corps vont s’embraser. Mais à qui Marc va-t-il déclarer… sa Flamme ?
Un pari audacieux, risqué … et totalement réussi
Si on parle beaucoup de Jonathan Cohen en ce moment c’est qu’il est l’un des acteurs de comédie les plus doués de sa génération. Mais pour celles et ceux qui le suivent depuis longtemps, cela se savait déjà depuis un moment. Depuis plus de 10 ans, il promène son humour ravageur et son sens du comique dans quelques uns des nombreux projets audacieux que compte la télévision : Les Invincibles, La chanson du dimanche, Hero Corp, Templeton, FranceKbek et bien sûr Serge le Mytho, Family Business. Avec ce nouveau projet, La Flamme, il y a fort à parier que le plus grand nombre va enfin découvrir ce talent inouï.
Pour l’occasion, il a non seulement retrouvé son comparse Jérémie Galan, duo explosif et rois de l’humour politiquement incorrect mais toujours brillamment manipulé, et secondé à la production par deux producteurs qui connaissent la comédie et les séries, à savoir Benjamin Bellecour et Stéphane Drouet (déjà sur Les Invincibles). En adaptant la série Burning Love (2013) qui entendait pasticher les émissions style Bachelor, Galan et Cohen nous livre une comédie d’une efficacité redoutable, sans temps morts ni faux semblants, où chaque élément comique est à sa place et fait toujours mouche.
« L’amour c’est comme un 4x sans frais, ça ne se refuse pas »
Toutes les chaînes s’essayent à la vraie comédie, assumée et franche, et soyons franc, peu y sont parvenues. Sur l’ensemble des séries lancées depuis quelques années, il est très difficile d’en trouver beaucoup qui ont su marquer et durer, tout en étant réussie. Certaines citées plus haut cochaient certaines cases mais sont malheureusement restées confidentielles ou réservées à un public plus de niche. On ne doute pas que La Flamme saurait « se frayer un chemin jusqu’au cœur » des spectateurs. Elle est tout simplement brillante : elle réussit son entrée sans décevoir sa conclusion, elle rend attachant chaque personnage alors qu’ils sont tous très nombreux, soigne ses effets humoristes à coup de punchlines qui restent en tête, de trouvailles ingénieuses et totalement délirantes (à l’image du très réussi épisode 4 et sa fête de la Jean Guille), parvient à s’aventurer sur l’émotion et le drame sans jamais oublier son propos initial. L’humour de la série fonctionne sur un vrai rythme comme dans les comédie anglo-saxonnes que l’on aime tant, et qui entraîne de manière régulière des fous rires assurés mais jamais gratuits.
Outre un humour dévastateur de tous les instants, La Flamme peut compter sur un casting 5 étoiles ultra réussi, et qui réunit tout ce que la jeune génération de comédiennes (mais pas seulement) peut compter en France (un casting digne de Dix pour cent). Bien sûr Jonathan Cohen fait plus que le job, il est parfait dans le rôle de Marc (un comble quand on pense qu’il aurait pu ne pas le jouer), mais son binôme avec le génialissime Vincent Dedienne fonctionne dès les premiers instants. A leur côtés, pas une fausse note du côté des comédiennes. On sent qu’elles se sont toutes terriblement amusées dans la série et aux côtés de Jonathan Cohen. « Il est des propositions qui ne se refusent pas« , comme on dit dans les films, assurément ce fut le cas ici. Difficile de dire laquelle nous a le plus convaincu mais on retiendra notamment Ana Girardot (sublime … mais qui prend tellement dans la tête durant le temps passé dans la série, tant et si bien que son explosion est juste jouissive au possible), ou encore Leila Bekhti, « folle amoureuse » de Marc, mais à un point tel qu’elle est l’un des puissants ressorts comiques de la série. Mais notre coup de cœur (de singe) va à Adèle Exarchopoulos, qui va surprendre celles et ceux qui ne la voyaient pas dans un tel registre. Belle, touchante et drôle, tout à la fois, c’est véritablement une réussite.
La Flamme est non seulement notre coup de cœur de la rentrée, mais tout simplement la comédie télé que l’on avait pas vu depuis longtemps. Elle devrait faire mouche auprès des spectateurs qu’on invite à la suivre avec une vraie précision car outre l’action de la série, il convient de ne rien rater de ce qui se passe à l’arrière plan, mais aussi dans les synthés (les bandeaux) placés sous les personnages quand ils témoignent de leur aventure dans la fausse émission.
Le binôme Galan-Cohen (épaulés par Florent Bernard à l’écriture) s’est surpassé pour nous livrer une comédie drôle, grinçante, et qui manie le politiquement incorrect avec une vraie intelligence. On en redemande !
Ce que l’on retient de La flamme
Une série à l’humour redoutable et à l’histoire qui fonctionne du début à la fin
Un casting costaud, en tête duquel on retrouve l’excellence du travail de Jonathan Cohen
Une comédie capable de faire mouche et de rester comme une référence du genre
Avec Jonathan Cohen, Géraldine Nakache, Ana Girardot, Doria Tillier, Vincent Dedienne, Camille Chamoux, Adèle Exarchopoulos, Leila Bekhti, Céline Sallette, Léonie Simaga, Laure Calamy, Marie-Pierre Casey, Florence Foresti, Vincent Macaigne, Ramzy Bedia, Youssef Hajdi, Pierre Niney, Stephan Wojtowicz, Angèle, Olivier Baroux, Laetitia Casta, François Civil, Seth Gueko, Gilles Lellouche, Noémie Lvovsky, Gilbert Melki, Helena Noguerra, Orelsan, Marina Rollman.