Accusé d’avoir espionné sa campagne électorale de 2016, Trump s’en prend vivement à son prédécesseur Barack Obama. Il lui reproche en plus de ne pas avoir préparé le pays à la situation de crise sanitaire actuelle.
Actualité bien différente de celle qui règne dans l’hexagone, bien loin donc d’une discussion sur le déconfinement, le Président Trump s’en prend à son prédécesseur Barack Obama en lançant le hashtag #ObamaGate. La toile s’emballe, on compte pas moins de 2 millions de tweets sur le sujet en quelques heures. Rappelons que Donald Trump a fait son entrée en politique en 2011, notamment en alimentant diverses théories complotistes et racistes à l’encontre de l’ex leader démocrate. Se donner crédit en discréditant l’adversité, Trump en est le maître. Bercé par le populisme la politique du résident de la Maison blanche trouve ses limites. Mais rarement autant que ces dernières heures, il a fait d’efforts pour salir son prédécesseur.
Les anti-Trump ont répliqué aussitôt avec #TrumpsJealousOfObama. L’actuel dirigeant républicain ressort une accusation d’espionnage de sa campagne en 2016 par l’ancien président Obama. Perçu à l’époque comme un contre-feu à l’affaire Russe, la chaîne Fox News relaie les charges de Donald Trump, de bonne augure pour semer la confusion dans l’esprit des citoyens.
« Un désastre chaotique absolu », s’exclame Obama sur la gestion de la crise sanitaire par son succésseur
La raison pour laquelle il s’est attiré les foudres du capricieux Donald ? Ces mots probablement. Et sans doute, son soutien qu’il affiche sans retenue au candidat Joe Biden en vue des prochaines élections présidentielles. La tradition veut aux Etats-unis que les anciens élus se tiennent à l’écart de la gestion administrative et politique en vigueur. Obama a magnétisé la fureur du républicain, qu’il responsabilise alors dans l’affaire russe, qu’il incrimine directement dans le défaut de moyens de dépistages du coronavirus.
Une telle obsession qui semble être le reflet d’une crainte viscérale de ne pas être réélu lors des prochaines élections présidentielles. Affaire à suivre…