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Mercredi 29 janvier peu avant 21 heures, un avion de ligne avec 64 passagers à bord et un hélicoptère militaire occupé par 3 personnes sont entrés en collision. La possibilité de retrouver des survivants est minime, selon le chef des pompiers de Washington.
Soixante-quatre personnes devaient atterrir quelques minutes après le drame à l’aéroport Ronald-Reagan à Washington. Ces passagers n’atterriront jamais. En effet, peu avant 21 heures (3h du matin à Paris), mercredi 29 janvier, un hélicoptère militaire est entré en collision avec cet avion de ligne. Un drame survenu au-dessus du fleuve Potomac. Les trois passagers qui étaient à bord de l’hélicoptère effectuaient un vol d’entraînement, souligne une porte-parole de l’armée. Les deux engins aériens se sont percutés peu de temps après pour des raisons encore inconnues. Il s’agirait potentiellement d’un accident.
Crash d’avion : « Nous ne pensons pas qu’il y ait de survivants »
Depuis ce drame, plus de 300 secouristes sont mobilisés afin de retrouver des survivants. Hélas, lors d’une conférence de presse, John Donnelly, chef des pompiers de Washington ne s’est pas montré encourageant à l’idée de pouvoir retrouver des rescapés : « Nous sommes maintenant à un stade où nous passons d’une opération de sauvetage à une opération de récupération. A ce stade, nous ne pensons pas qu’il y ait de survivants à cet accident« . Sur les soixante-sept personnes portées disparues, seulement vingt-huit corps ont été retrouvés. Vingt-sept étaient dans l’avion et un dans l’hélicoptère. De son côté, le chef des pompiers a assuré que l’opération de sauvetage était compliquée : « Il fait nuit noire. L’eau est froide, trouble. Ce sont des conditions très difficiles pour les plongeurs. Il y a du vent, de la glace, c’est dangereux », a-t-il dit face à la presse.
Pourtant, selon le président des Etats-Unis Donald Trump, ce drame aurait dû être évité. Le chef d’Etat s’est empressé de réagir sur son réseau social Truth Social : « L’avion était sur une trajectoire d’approche parfaite vers l’aéroport. L’hélicoptère allait droit vers l’avion pendant un certain temps. La nuit était claire, les lumières de l’avion brillaient, pourquoi l’hélicoptère n’est pas monté ou descendu, ou n’a pas effectué un virage. Pourquoi la tour de contrôle, n’a pas dit à l’hélicoptère quoi faire au lieu de demander s’ils avaient vu l’avion ? », s’est-il insurgé. A l’heure actuelle (jeudi 30 janvier à 15h26), de nombreux corps n’ont pas été retrouvés. De plus, les raisons concrètes de ce drame ne sont pas encore connues.