Après avoir conquis le public outre-atlantique (plus de 100 millions de dollars de recettes), le spin-off de Rocky perpétue la tradition de la saga éponyme. Au casting de ce long-métrage figure bien entendu Sylvester Stallone, mais aussi Michael B. Jordan, qui avait officié dans les 4 Fantastiques de Josh Trank ou encore dans la célèbre série télévisée The Wire.
Retour à la case départ, quarante ans après le début de la saga
En 1976 sort Rocky. Sylvester Stallone devient une star et le film connaît un succès planétaire mondial. Le film de boxe tisse une relation entre Rocky Balboa et son grand rival, Apollo Creed. Dans la foulée, les suites s’enchaînent jusqu’à l’achèvement de la saga en 2006 avec le long–métrage Rocky Balboa, mettant cette fois en vedette le fils du boxeur.
Quarante ans plus tard, la saga revient en force sous la direction de l’Américain Ryan Coogler (Fruitvale Station). L’histoire racontée est celle d’Adonis Creed, qui n’est autre que le fils de feu Apollo, l’adversaire mythique de Rocky. N’ayant pas connu son père – décédé quelques temps après sa naissance – le jeune se présente comme étant un ado difficile. Enchaînant les maisons de redressement, il sera finalement recueilli par sa mère.
Recréer une légende
Après quelques combats clandestins, Adonis décide de suivre sa vocation, malgré les réticences de sa mère. Il s’envole alors pour Philadelphie afin de retrouver la trace de l’ancien champion et lui demander (voir le supplier) de l’entraîner. Rocky Balboa qui s’est reconverti dans la restauration se sent coupable de la mort d’Apollo et ne veut pas aider son fils. Devenu un vieillard esseulé, l’étalon italien va se faire à l’idée de «créer une nouvelle famille» avec la progéniture de son ancien rival.
La suite ? Un premier combat d’Adonis contre un jeune tout aussi prometteur que lui, des séances d’entraînement intensif, des promenades de «santé» dans les rues de Philadelphie, une histoire d’amour et quelques lieux cultes entrevus dans la saga des Rocky. La finalité du film réside dans un combat dantesque contre le champion du monde en titre, censé amener à la création d’une nouvelle légende.
Conserver les codes de la saga
Le pari était risqué pour ce film, car il s’agissait bien là de transposer une sorte de patrimoine légendaire, tout en restant fidèle à la saga culte. Si le début du film est un peu mou, l’ambiance montera crescendo, je vous l’assure, notamment grâce à une bande son impulsive. On peut donc conclure que c’est une mission plus que réussie pour Ryan Coogler, qui a su reprendre les codes des Rocky d’antan, à savoir une histoire bien ficelée, une belle leçon de vie et pas vraiment de superflu. Stallone se permet même de nous glisser quelques blagues, c’est vous dire la bonne ambiance !
Figurez – vous qu’il y aura bel et bien une suite à Creed : L’Héritage de Rocky Balboa. Le patron de la MGM, Gary Barber, vient récemment d’annoncer la bonne nouvelle au magazine Variety. On a déjà hâte de voir ça !
Nous attendons vos critiques concernant le film, et bonne séance à tous !