« L’Europe est un asile de fous »
Varange s’en prend à la « classe politico-médiatique » qui accueillent les migrants « à bras ouverts », les journalistes, « qui ne surveillent plus le pouvoir en place mais le peuple, tous ceux qu’ils regroupent sous le nom de populistes ». A cause d’eux, « le migrant a remplacé l’ouvrier. L’ouvrier est devenu méprisable, le beauf de Cabu. C’est une migration de remplacement. » Sans oublier les pensées de gauche, « qui détruisent notre culture à coups de dynamite comme Daesh le fait avec les monuments pré-islamiques. »
Il égratigne l’Europe, « un asile de fous qui auraient pris le pouvoir », chantre du capitalisme financier qui voit dans ces migrants une main d’oeuvre bon marché et un moyen de pression pour faire baisser les salaires.
L’Allemagne et sa chancelière Angela Merkel en prennent également pour leur grade. « L’Allemagne a accueilli 800 000 migrants d’un coup, pour fabriquer ses voitures diesel polluantes (en référence au scandale des voitures Volkswagen). L’Allemagne a détruit la filière porcine française en embauchant des travailleurs d’Europe de l’est entre 3 et 5 euros de l’heure, sans protection sociale. »
L’euro n’est selon lui qu’une monnaie unique dans une zone non homogène d’un point de vue économique, voulue par l’Allemagne pour asseoir sa prépondérance économique sur le reste de l’Europe et contrôler le budget de ses voisins européens.
« Face à Angela Merkel, François Hollande baisse la tête »
Enfin Gilles Varange termine son réquisitoire sur François Hollande et son manque de courage face à la chancelière allemande. « Hollande, comme ses compères européens, baisse la tête face à Angela Merkel. A part la faiblesse de caractères des dirigeants européens, cette soumission s’explique par le fait qu’ils peuvent emprunter à des taux très bas pour financer leurs largesses politiques. »
Sur une note pessimiste, le conférencier conclut qu’aucune solution d’ordre électoral n’est possible pour que la France retrouve sa souveraineté. Il finit par citer l’économiste Jacques Sapir, situé à gauche de la gauche et très éloigné des positions de Varange, pour montrer ce qu’il pourrait arriver de pire en France : « Je ne vois plus que la dictature comme seul moyen de rétablir le peuple dans ses droits en détruisant les règles tatillonnes, les normes pointilleuses que la bureaucratie a tissé autour de l’Etat. De ce point de vue, il ne faut pas frémir devant la possibilité d’actions illégales mais légitimes d’un tel pouvoir. C’est à ça que se combine la souveraineté de la légitimité face à la situation d’extrême nécessité dans laquelle nous plonge la perte progressive de la souveraineté de la France. »