Dans un arrêt rendu le 2 février dernier, la Cour d’appel de Toulouse a confirmé le licenciement d’une employée pour avoir critiqué son employeur dans ses messages privés.
En 2014, une salariée d’un magasin est licenciée pour faute grave. La raison ? Elle a publié des propos injurieux vis-à-vis de son entreprise et de ses collègues sur Facebook. Au moment des faits, son employeur avait considéré ses propos comme inacceptables.
Seulement, les messages ont été découverts alors qu’elle avait laissé sa session ouverte sur le PC de l’entreprise.
La salariée a contesté son licenciement devant le Conseil des prud’hommes. Elle considérait que « la mise à disposition du compte Facebook sur le lieu de travail ne signifiait nullement que l’employeur puisse s’approprier le contenu des conversations privées échangées ».
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De plus, elle a signalé que les messages avaient été rédigés lorsqu’elle était en arrêt de travail donc que ces conversations étaient privées.
Malgré ces arguments, les prud’hommes ont validé le licenciement pour faute grave. Selon eux, l’employeur n’a usé d’aucun stratagème pour accéder aux messages de l’employée.
« Ses propos affichés sur l’écran de l’ordinateur de l’entreprise et visibles de toutes les personnes présentes dans le magasin, avaient perdu leur caractère privé », a déclaré le Conseil.
Finalement, la Cour d’appel a tranché et a confirmé la décision des prud’hommes dans un arrêt rendu le 2 février dernier.