Ce dimanche à Périgueux, un moteur a été découvert dans le vélo d’un cycliste amateur. C’est le premier cas avéré en France de « dopage mécanique ».
L’information vient de nos confrères de France Télévisions. Et elle vaut son pesant d’or ! Ce dimanche, une source judiciaire a révélé qu’un cycliste avait triché lors d’une compétition amateur en utilisant un vélo équipé d’un moteur. L’identité et l’âge du tricheur n’ont pas encore été révélés. Mais les faits, eux, sont indéniables. «Nous avons été avisés par un fonctionnaire de l’Agence française de lutte contre le dopage d’une suspicion de tricherie au moyen d’un système électrique, vraisemblablement un petit moteur», a précisé le procureur de la République de Périgueux, Jean-François Mailhes.
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Le dopage mécanique n’est pas une légende
Contrôlé à l’arrivée de la course, le « cycliste » a « reconnu utiliser ce système interdit ». Il a donc été interpellé par les gendarmes. Ces derniers l’ont interrogé pour tenter de déterminer le montant du préjudice financier dû à la tricherie. Ce cas, le premier avéré en France, prouve que le « dopage mécanique » existe bel et bien dans le cyclisme.
Reste à savoir s’il s’agit d’un cas isolé ou si ce type de dopage a été importé du monde professionnel. En tout cas, le tout premier cas avéré vient des pros. En 2016, la cycliste belge Femke Van den Driessche avait été suspendue six ans par l’Union cycliste internationale pour avoir dissimulé un moteur dans son vélo.