Après son veto au cours du dernier Sommet européen, David Cameron avait été critiqué notamment par les acteurs de la City, qui ont vu cet isolement comme un handicap majeur pour les activités futures de la plateforme financière européenne. Richard Branson de Virgin, Mike Rake de British Telecom, ou encore John Kerr, le vice-président de Royal Dutch Shell figurent en tête de la contestation.
Dans une lettre ouverte publiée par le Daily Telegraph, ils ont souligné qu' »il est impératif que nous ne restions pas en dehors quand d’importantes décisions sont prises (…) après le retentissant veto de Londres qui fait craindre à certains une marginalisation de la Grande-Bretagne au sein de l’UE (…). Et nous devons saisir les opportunités qui se présenteront dans les mois qui viennent pour nous réengager dans le processus décisionnel ».
Cet isolement n’est cependant pas un problème pour Jo Johnson, membre du Parlement britannique (Parti conservateur). Pour lui en effet, « ce n’est pas parce que la Grande-Bretagne souhaite rester en dehors de la future union fiscale entre 26 pays, qu’elle va diminuer son engagement dans l’Union européenne ». Et d’ajouter que « si Londres attire autant de capitaux du monde entier, c’est en grande partie aussi grâce à son appartenance à l’UE », rappelant ainsi l’ancrage du Royaume-Uni au sein de l’UE [Le Monde].
Source : Toute l’Europe Revue de presse du 21/12/11