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Pas-de-Calais : le petit Yanis a été tué par son beau-père

L’enfant de 5 ans puni après avoir fait pipi au lit est finalement décédé suite à un traumatisme crânien dû aux coups de son beau-père.

Il y a une semaine, le lundi 6 février 2017, un enfant de 5 ans est décédé à la suite d’une punition infligée par son beau-père. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’enfant de 5 ans aurait été puni par son beau-père pour avoir fait pipi au lit. Ce dernier avait donc jugé bon, pour le punir, de le faire courir dans la cour de la maison jusqu’à épuisement. Il a été retrouvé à proximité d’un canal près d’un cabanon qui appartient au couple. La thèse de l’arrêt cardiaque avait été privilégiée mais c’est une toute autre histoire qui est arrivée.

Une histoire terrifiante

Selon l’AFP, l’autopsie pratiquée établit qu’un traumatisme crânien « dû à des violences volontaires » est à l’origine du décès de Yanis. Le procureur précise que le traumatisme fait suite à « plusieurs coups portés sur le crâne ». En effet, après avoir fait pipi au lit, le jeune garçon se voit obligé de courir dans le froid sur trois kilomètres. Yanis réclame sa mère, le beau-père s’énerve, bat l’enfant avec ses poings et lui assène un coup violent sur la tête avec une lampe torche. Le coup sera fatal pour l’enfant qui s’effondrera sous la violence du choc, le crâne brisé. La mère de l’enfant, quant à elle, est restée dans le cabanon et semble désormais « dans un autre monde, et est sans réaction« , a déclaré le procureur de Boulogne-sur-Mer.

« Je lui ai porté trop de coups »

L’Obs a récupéré le téléphone de sa sœur et les SMS échangés par le couple cette fameuse nuit sont glaçants. « Je lui ai porté trop de coups » envoie Julien M. à 2h20. « Ça me fait peur, c nimp t de quel côté où vous êtes », répond Émilie I. Il s’est avéré que l’homme de 30 ans « était marginal » et « fumait énormément de cannabis » selon l’Obs. L’enquête initialement ouverte sur des « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner », porte désormais sur un « homicide volontaire sur mineur ». Ces faits sont passibles de la réclusion criminelle à perpétuité.

Julien M. et Yanis au bord d’un lac quelques temps avant le meurtre. /CapturedécranFacebook

About author

19 ans et étudiante en deuxième année de journalisme à l'ISCPA Paris. Journaliste chez Radio VL.
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