Le 3 mars, la justice a mit en examen l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris pour homicide involontaire. Les faits remontent à 2018 après le décès d’une patiente de 55 ans retrouvée morte sur un brancard.
L’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris a été mise en examen au début du mois de mars pour homicide involontaire. Le décès d’une patiente en 2018 a déclenché la procédure. Le personnel soignant aurait retrouvé cette femme de 55 ans morte sur un brancard aux urgences de Lariboisière. Le service des urgences de l’hôpital se serait, à l’époque, mal organisé et l’AP-HP aurait mal adapté les locaux et l’effectif.
La patiente Micheline Myrtil aurait été victime d’une double-faute à l’enregistrement de son dossier à l’accueil. Le personnel médical a retrouvé le corps sans vie dans la nuit du 17 au 18 décembre sur un brancard, 12 h après l’admission de la patiente. Le premier rapport d’autopsie avait révélé que Micheline Myrtil avait succombé à une défaillance respiratoire aiguë due à un œdème pulmonaire. La famille a de suite souligné un manque de considération de la part de l’hôpital.
L’avocat de la famille de la défunte, Maître Eddy Arneton, pointe la responsabilité de l’AP-HP. La famille souhaite maintenant un procès.
Cet événement est survenu avant le début de la crise sanitaire dû à la pandémie de Covid-19. À l’époque il avait ouvert la discussion sur la crise du monde hospitalier qui est aujourd’hui au cœur des débats.