Le 7 juillet dernier, quelques jours après une vague de départs au sein du Parti conservateur, Boris Johnson avait annoncé sa démission du poste de Premier ministre.
« Il est désormais clair que le Parti conservateur souhaite avoir un nouveau chef et donc un nouveau Premier ministre« . C’est sur ces mots que Boris Johnson, alias BoJo, a annoncé quitter la direction de son parti et également ses fonctions de Premier ministre, ce jeudi 7 juillet. Les raisons ? Une accumulation de scandales tels que le « partygate » ou encore la coûteuse rénovation de son logement, situé au 10 Downing Street à Londres, financée par un don privé.
Toutefois, si le futur ex-Premier ministre a officialisé son départ, il devra néanmoins rester en poste le temps qu’un nouveau successeur soit nommé dans les règles de l’art. Cela pourrait même prendre plus de temps que prévu.
Un nom connu pour début septembre
D’après Graham Grady, président de la commission parlementaire chargé d’établir les règles du scrutin, cité par Le Parisien avec l’AFP, le nom de celui qui prendra la relève de BoJo sera connu le 5 septembre prochain. Les inscriptions pour le poste de Premier ministre ont déjà été ouvertes et fermeront mardi.
Parmi les 11 candidats en lice actuellement, six ressortent du lot : Nadhim Zahawi (nouveau ministre des Finances), Sajid Javid (ancien ministre de la Santé), Penny Mordaunt (secrétaire d’État au Commerce extérieur), Rishi Sunak (chargé des Finances), Liz Truss (la ministre des Affaires étrangères) et Jeremy Hunt (ancien ministre des Affaires étrangères et de la Santé). Reste à voir le résultat dans les urnes désormais.
De son côté, Boris Johnson a précisé qu’il ne soutiendrait aucun candidat. « Je ne voudrais pas nuire aux chances de qui que ce soit en offrant mon soutien« , a-t-il déclaré lundi.