C’est en s’associant avec le fabricant de cigarettes électroniques dites «intelligentes» et «connectées», Smokio, que la Fnac entreprend de se lancer dans un nouveau secteur : celui de l’e-cigarette.
C’est hier que l’annonce d’un partenariat entre la Fnac et Smokio est tombée. Les deux firmes se sont donc associées dans le but de commercialiser des cigarettes électroniques dans les rayons du distributeur culturel et technologique.
Ces cigarettes «connectées» sont vendues avec un liquide sans nicotine mais avec une puce permettant l’enregistrement et l’envoi sur un smartphone ou une tablette, de la consommation du vapoteur. Ses créateurs la voit comme une « solution d’accompagnement » pour les fumeurs qui souhaitent diminuer leur consommation voire même de l’arrêter totalement.
Un marché attractif
Pour Alexandre Prot, le co-fondateur de Smokio, ce partenariat avec la Fnac serait une « ouverture sur le marché grand public » et représenterait un « immense accélérateur » pour l’écoulement de ses produits. En effet, les cigarettes électroniques étaient surtout commercialisées dans des magasins spécialisés dans ce domaine, dans les bureaux de tabac et de plus en plus sur internet. Avec son poids dans l’économie la Fnac apparait comme un moyen de multiplier les ventes. La Fnac quant à elle explique qu’il ne s’agit pas d’investir directement dans le marché de l’e-cigarette, mais plutôt de proposer un nouveau produit dans sa catégorie d’éléments « bien-être et santé ». Catégorie qui comporte notamment des objets pour améliorer la qualité du sommeil, de l’alimentation ou encore des objets pour l’activité sportive.
Les coffrets Smokio seront vendus pour la somme de 79,90 euros. Vous pourrez les trouver dès aujourd’hui dans 108 des magasins Fnac français. Cependant elles sont déjà disponibles en pré-commande sur le site fnac.com.
Le marché des e-cigarettes est en plein essor en France. Les ventes de cigarettes électroniques ont fortement progressé dans l’Hexagone. En 2013, ce marché représentait un chiffre d’affaires estimé à environ 200 millions d’euros.
