Selon une étude, les Français et les Italiens seraient les champions de l’infidélité en Europe.
« Hollande et Berlusconi (…) représentent finalement plutôt bien leurs nations respectives » assure avec humour François Kraus, directeur d’études à l’Ifop. Cette vaste enquête européenne qui vient d’être rendue publique mercredi est finalement sans réelle surprise : les Français et les Italiens seraient donc les champions de l’infidélité en Europe.
Plus d’un homme sur deux (55% dans les deux pays) et environ une femme sur trois (32% en France et 34% en Italie) de ces deux pays auraient ainsi déjà succombé à la tentation. Qu’il s’agisse de rapports sexuels « réguliers ou exceptionnels », « d’échanges bucco-génitaux » ou de jeux de séduction et d’échanges de messages, l’Italie est le pays où ces différentes formes d’infidélité seraient les plus communes. La France n’est donc pas seule en tête.
Des Français « disposés »
Néanmoins, c’est en France, que la « disposition à l’infidélité » est la plus élevée : plus d’un Français sur trois (35%) déclare qu’il pourrait être infidèle s’il était sûr que personne ne soit un jour au courant, contre 31% des Allemands et des Espagnols, 30% des Belges, 28% des Italiens et 25% des Britanniques.
Les chiffres de l’infidélité, en revanche baissent dans les « pays à dominante protestante » comme au Royaume-Uni (42%) ou en Allemagne (46%), tandis qu’elle est de 51% en Belgique. Ces pratiques sont par ailleurs mieux réparties entre les sexes dans les pays du Nord, particulièrement en Allemagne, où 43% des femmes disent avoir été infidèles (contre 29% au Royaume-Uni), précise l’étude.
Cette étude ne fait donc que confirmer la réputation des français en matière de sexualité…
Alexandre Legrix