La députée LREM Patricia Mirallès avait proposé de limiter les tickets de caisses pour des achats inférieurs à 10€. Il semblerait que le gouvernement a entendu les paroles de cette député de l’Hérault. Un an après la suggestion, le sort du ticket de caisse va être étudié en commission par l’Assemblée Nationale le 25 novembre.
Selon RMC, les tickets de caisses présentants des montant inférieurs à 10€ pourraient disparaître. Le gouvernement souhaite bannir l’impression automatique de ces petits tickets à partir de février 2020. Toutefois, il sera toujours possible de le demander si nécessaire.
« Je ne souhaite pas que le ticket de caisse soit interdit, mais plutôt que l’on demande au client s’il veut ou pas l’obtenir. Il faut avoir le réflexe de poser la question car très souvent, regardez autour de vous, on voit des tickets de caisse partout par terre ! Le ticket de caisse a une durée de vie de quelques secondes ». Avec ces propos, Patricia Mirallès a permis une prise de conscience du gouvernement. « Du côté d’un supermarché, on passe plus de 10 600 rouleaux soit 848 000 mètres de papier par an, soit un Paris-Montpellier ».
Une encre toxique
En plus des bienfaits environnementaux, la suppression des petits tickets enlèverait tous les doutes autour de l’encre utilisée. Du bisphénol-A, un perturbateur endocrinien avait été découvert par des chercheurs toulousains. Cette encre endommagerait le système hormonal des personnes qui la manipulent quotidiennement.
Une mesure progressive
Le cas des tickets de caisses inférieurs à 10€ sera donc étudié le 25 novembre. Ils pourraient alors disparaître à partir de février 2020. La mesure sera sûrement progressive. Les tickets d’une valeur de 20€ d’achat pourraient également disparaître en janvier 2021. De même pour les tickets de 30€, un an après.