Le Campus d’Atlanta aux Etat-Unis serait-il devenu une vitrine pour la défense de la francophonie ? Un professeur de médecine de l’université Emory d’Atlanta a imposé que ses élèves apprennent le langage médical français dans le cadre de leur cursus. Un casse-tête ? Une révolution ? En premier lieu, les étudiants en tirent une véritable ouverture intellectuelle qui les différencie d’autres facultés américaines. Et leur permet d’élargir leurs perspectives d’évolution vers de nombreuses destinations francophones.
De manière opérationnelle, ces futurs « French doctors » se préparent à affronter des urgences sanitaires où le manque de personnel qualifié est criant, à commencer par Haïti.
L’Afrique subsaharienne est aussi une cible potentielle pour ces jeunes diplômés dont certains rêvent de s’inscrire dans les pas des figures de l’humanitaire moderne. Lors de la remise du prix Nobel de la paix à l’ONG française Médecins sans frontières, Philippe Bilberson soulignait : » C’est l’indépendance d’esprit, l’impertinence qui a été récompensée. »
Il ne fait nul doute que ces futurs jeunes recrues, impregnées de la French Touch, porteront une ouverture au changement, où l’histoire et l’avenir se rejoignent, avec la force d’une promesse.