Le rappeur Doc Gynéco a été condamné mardi 18 mai à cinq mois d’emprisonnement avec sursis et à 2 000 euros d’amende pour violences conjugales.
Cinq mois d’emprisonnement avec sursis et à 2 000 euros d’amende. C’est ce dont a écopé le rappeur Doc Gynéco. Le parquet avait requis ce matin une peine de six mois de prison avec sursis pour des actes de violences conjugales.
Quatre gifles violentes
A l’audience, Bruno Beausire de son vrai nom, a reconnu avoir donné quatre gifles violentes et insulté son épouse, le 10 mars à leur domicile parisien. Les services de police avaient été alertés par une passante qui avait entendu des cris par la fenêtre ouverte.
La compagne de l’artiste présentait un œdème à l’œil gauche et plusieurs hématomes sur le visage. Transportée à l’hôpital, elle a reçu un total de 19 jours d’ITT, dont 14 jours pour détresse psychologique.
Placé en garde à vue, Doc Gyneco avait, dans des déclarations, parlé d’un « coup de sang », une « première en 25 ans » de concubinage. Confronté aux témoignages de sa femme et de leurs deux filles qui ont elles évoqué des « violences habituelles ». Ainsi qu’une « emprise » du père de famille sur son épouse, Doc Gyneco avait fini par reconnaître des violences plus anciennes.
Sursis probatoire de trois ans
Par ailleurs, le tribunal correctionnel a assorti ces cinq mois d’emprisonnement d’un sursis probatoire de trois ans. L’artiste devra alors respecter plusieurs obligations durant cette période. Notamment celles de soins et de suivre un stage sur les violences conjugales. Ainsi que les interdictions de paraître au domicile de son épouse et d’entrer en contact avec elle.
Le tribunal a prononcé l’exécution provisoire de ces mesures, c’est-à-dire leur entrée en vigueur immédiate. Doc Gyneco a également été condamné à une amende de 2 000 euros, une peine qui n’avait pas été requise par le parquet.