Voir sur scène avec un grand orchestre symphonique jouer les plus belles musiques de Dragon Ball, c’est un plaisir qu’on ne se refuse pas. Deux concerts cultes au Dôme de Paris.
Les 25 et 26 janvier se tenait au Dôme de Paris un concert exceptionnel : Dragon Ball in concert. Sur le modèle de Saint Seiya Symphonic Adventure au Grand Rex, le Sinfonia Pop Orchestra dirigé par Jordan Gudefin rejouait en live les plus grandes musiques de la saga Dragon Ball, tandis que sur l’écran, les temps forts des animés se suivent, la musique épousant le rythme des images. Pour diriger au mieux l’orchestre, son illustre chef d’orchestre, un passionné de 35 ans, est équipé d’un appareil qui lui permet de savoir comment diriger la musique pour qu’elle colle avec l’image. Le résultat est bluffant (même s’il arrive parfois que le choix de l’image par rapport à une scène ne colle pas tout à faire – une musique « tragique » sur une scène que l’on sait plus « positive »). Autre moment fort du spectacle, la présence sur scène du chanteur Hiroki Takahashi chanteur original de Dragon Ball. Il chante ses titres mais aussi ceux des séries qu’il n’a pas interprété (comme Dragon Ball Super).
Durant les 2h15 que dure le concert, il faut condenser en images et en musique l’intégralité des séries « canon » dans l’univers donc reconnues par le créateur. D’où l’absence -remarquée dans le public – de Dragon Ball GT. Pas loin de 575 épisodes ainsi résumés en 2h15 et durant lesquels le public réagit aux chansons de Hiroki Takahashi, timide en arrivant sur scène, mais qui déploie une énergie folle une fois la musique lancée, en totale symbiose avec le chef et son orchestre. Mais le public vit totalement aussi les grandes étapes de la série : la mort de Goku dans Dragon Ball Z ; des regrets lors du combat contre les guerriers de l’espace « oh non ils ont sauté la mort de Picollo » ; la transformation de Goku en super guerrier et la défaite de Freezer ; la bataille contre Cell et Boo. Et comme une apothéose, quand à la fin de l’arc Boo, Goku demande aux habitants de la Terre de lui envoyer leur énergie en levant les mains vers le ciel, toute la salle fait de même en communion avec les personnages. Si les musiques sont presque religieusement écoutées, ses soubresauts donnent au moment partagé toute sa valeur !
Après ces deux dates parisiennes, le concert part en tournée en France avant de repasser par Paris en avril prochain pour une nouvelle date.
Toutes les informations à connaître sur les lieux de la tournée et comment réserver, c’est sur le site officiel DragonBall – G1 (g1prod.fr) !