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Coronavirus : Édouard Philippe estime que le déconfinement se fera en plusieurs étapes

Le Premier ministre Édouard Philippe et le ministre de la Santé Olivier Véran étaient auditionnés ce jour en fin de journée par visioconférence par la toute nouvelle mission d’information de l’Assemblée nationale sur la gestion gouvernementale de la crise.

Ce mercredi soir, lors de son audition par la mission d’information de l’Assemblée nationale, le Premier ministre l’a répété : « C’est un combat long et qui va durer, un combat difficile, qui comprendra des mauvaises nouvelles, des déceptions. », « C’est donc un combat dont je ne veux cacher à aucun citoyen la dureté ».

Interrogé sur le déconfinement, le Premier ministre n’a pas caché qu’il s’agissait là d’une « question redoutablement complexe. » et a jugé « probable » que le déconfinement en France ne se fasse pas « en une fois, partout et pour tout le monde », en espérant pouvoir présenter une ébauche de stratégie « dans les jours, la semaine qui viennent ».

Le chef du gouvernement a indiqué que l’exécutif faisait travailler des équipes sur « plusieurs hypothèses » et à partir d’elles, sur « plusieurs scenarii ». « Nous avons demandé à plusieurs équipes de travailler sur cette question en étudiant l’opportunité, la faisabilité d’un déconfinement qui serait régionalisé, qui serait sujet à une politique de tests, en fonction, qui sait, de classes d’âge », a poursuivi Édouard Philippe.

Interrogé par le président de l’Assemblée Richard Ferrand sur les critères qui conduiront au choix du déconfinement, Édouard Philippe a rappelé qu’il n’y avait « pas de précédent » ni de « méthode éprouvée ».  Il a également évoqué l’absence pour l’heure de « traitements éprouvés » mais aussi les inconnues autour de « notre capacité à tester ».

La question de la rentrée dans les écoles, collèges et lycées est « liée à la question générale du déconfinement », a ajouté Édouard Philippe. La date du 4 mai avancée par le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, n’est qu’une «  hypothèse », a-t-il relevé, et prévenu qu’il était « désormais acquis qu’il ne sera pas possible d’organiser dans des conditions normales le bac 2020 », en indiquant qu’il aurait l’occasion de s’exprimer prochainement sur le sujet.

Le traçage numérique, une question encore « ouverte »

Interrogé sur les techniques de tracking utilisées dans plusieurs pays en Asie, le Premier ministre a reconnu avec prudence, l’utilité que peuvent avoir pour le déconfinement de telles techniques mais aussi ajouté que « nous n’avons pas aujourd’hui d’instrument légal qui rendrait obligatoires ces méthodes ».

Le chef du gouvernement a rappelé que c’est avec ces outils de tracking « qu’un certain nombre de pays ont procédé à l’isolement très strict » des malades et de ceux qui avaient été en contact avec eux.

Édouard Philippe a assuré qu’« on pourrait, peut-être, sur un engagement volontaire, les utiliser. C’est une question encore ouverte. ».

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