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Education : les mesures annoncées par Edouard Philippe

Edouard Philippe

Un jour après la réunion du Congrès par Emmanuel Macron, le Premier ministre Edouard Philippe a donné son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale. Si l’ancien maire du Havre a abordé divers sujets, tels que l’état d’urgence, le handicap, la dette ou encore la réforme du Code du travail, il est également revenu sur les questions d’éducation.

La thématique de l’éducation est chère au gouvernement. Et pour cause, Jean-Michel Blanquet a d’ores et déjà annoncé de nombreuses mesures, parmi lesquels la mise en place des classes de CP de 12 élèves dans les réseaux d’éducation prioritaire renforcée. Le ministre de l’éducation a également autorisé les écoles primaires à revenir à la semaine de quatre jours. Mais le gouvernement était pour l’instant resté plus flou concernant le baccalauréat et l’enseignement supérieur. Le Premier ministre n’a pas manqué de revenir sur cette question au cours de  son discours.

Moins de matières au bac

L’ancien maire du Havre a promis de faire évoluer le baccalauréat. « Une concertation sera lancée dès la rentrée prochaine, pour resserrer les épreuves finales autour d’un plus petit nombre de matières et définir ce qui relève du contrôle continu ». Côté calendrier, la concertation aboutira « avant septembre 2018, pour une mise en œuvre complète de cette réforme pour le bac 2021 »

« Nous formons très biens les très bons, mais nous creusons les inégalités » a regretté le Premier ministre. Chaque année, « nous conduisons 60% des bacheliers à l’échec en première année de licence » a-t-il ajouté.

Edouard Philippe est également revenu sur les procédures d’Admission post bac. Rappelons qu’après la seconde session d’admission APB, encore 17000 futurs bacheliers n’ont pas vu leur premier vœu accepté et se retrouvent au mieux sur liste d’attente, au pire sans affectation.

« Même les plus méritants, n’ont pas pu intégrer les filières de leur choix (…) Où est l’égalité ? Où est le mérite ? Où est la République », s’est indigné le Premier ministre, en référence aux nombreux tirages aux sorts effectués cette année pour l’entrée à l’université.

En effet, le problème n’est pas nouveau. Le nombre d’étudiants augmente tous les ans. Comme l’a bien noté le Premier ministre, il n’y a pas moins de « 40 000 étudiants supplémentaires chaque année ».

Lire aussi : APB, puisse le sort vous être favorable

« Le gouvernement mettra en place un nouveau service national »

Le Premier ministre est également revenu sur la question du service national, point développé dans le programme d’Emmanuel Macron. « Notre jeunesse a soif de causes, […] La jeunesse veut s’élever. Au siècle dernier elle a eu trop d’occasions de verser son sang. Le front, aujourd’hui, est social, environnemental et mondial. Il appelle la mobilisation de la jeunesse non pour combattre mais pour construire, partager, déverser le fruit de ses connaissances et de son enthousiasme. (…) C’est pour préparer nos enfants à ce monde qui vient (..) que le gouvernement mettra en place un nouveau service national» a-t-il annoncé.  La forme que prendra ce service national n’a pas encore été déterminée, mais une réflexion sera menée avant la fin de l’année 2017.

Lire aussi : Discours de Macron devant le Congrès : les 5 points à retenir

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