Attention pour les retardataires, c’est le dernier jour pour s’inscrire sur les listes électorales. A partir de demain, il sera trop tard, les non-inscrits ne pourront donc pas voter lors des élections départementales et régionales de 2015 qui risquent très vraisemblablement de connaître un faible taux de participation.
L’année électorale de 2015 sera marquée par deux scrutins. Dans un premier temps les 22 et 29 mars, les Français choisiront leurs conseillers départementaux, puis en décembre, les électeurs retourneront dans les bureaux de vote pour élire le président de leur région. Pour être en mesure de déposer le bulletin dans l’urne, il faut bien évidemment être de nationalité française, majeur et bénéficier de ses droits civiques et politiques. Il est également nécessaire de s’inscrire sur les listes électorales si vous avez changé de domicile ou encore si vous êtes âgé de 18 ans depuis 2014. Les mairies annexes ou les maisons municipales peuvent aussi vous enregistrer mais il est plus sûr de se renseigner sur les horaires exacts de ces lieux en période de fêtes.
De moins en moins d’inscrits
Les nouveaux électeurs ne sont clairement pas nombreux, il y a cette année dix fois moins de nouveaux inscrits qu’en 2012. Une énorme chute qu’on peut expliquer par l’absence d’élections majeures telles qu’une présidentielle ou une législative. Un chiffre très inquiétant d’autant plus que les Français sont de plus en plus nombreux, une hausse de la population qui ne se traduit donc pas dans les inscriptions électorales.
Un taux de participation qui risque d’être très bas
Il faudra donc s’attendre à ce que le taux de participation en 2015 soit très faible. Résignée, la mairie de Toulouse a annoncé qu’il n’y a pour l’instant que 5.827 nouveaux inscrits. Il y a deux ans, elle en comptait 46.365, une baisse considérable qui témoigne du désintérêt grandissant de la population pour la politique. Un phénomène qui s’accentue pour ces ex-cantonales et régionales. Si la nouvelle réforme sur les régions donnera un intérêt particulier à ces élections, en ce qui concerne les départementales, cela semble plus flou. En effet, il est toujours compliqué de voter pour des conseillers départementaux dont on ne connaît pas encore les réelles compétences.