Mercredi 8 septembre, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel a demandé aux médias de décompter le temps de parole de l’éditorialiste, considérant qu’il était devenu « un acteur du débat politique national ».
Le CSA identifierait-il Eric Zemmour comme un véritable candidat à la présidentielle de 2022 ? En tout cas, c’est l’image que laisse supposer leur communiqué de presse publiée hier.
Désormais, les médias TV et les radios seront dans l’obligation de « décompter les interventions de M. Éric Zemmour portant sur le débat politique national« . Cette décision qui est entrée en vigueur depuis jeudi, a pour but de faire respecter les règles du pluralisme garantissant « la bonne marche de la vie démocratique » selon le régulateur audiovisuel.
Eric Zemmour crie à la censure
Ayant à peine commencer la promotion de son nouveau livre La France n’a pas dit son dernier mot à travers tout le pays, le chroniqueur phare de CNEWS est outré. Il le fait savoir, par ailleurs, sur les réseaux sociaux : « On essaie de me faire taire par un autre moyen (…) Cette intimidation porte atteinte à l’exercice de mon métier, et, pire, au principe de pluralisme des idées et de l’expression« . Un acte qui va à l’encontre du rôle que le CSA est censé assurer d’après lui.
De son côté, la chaîne CNews sur laquelle Eric Zemmour intervient quotidiennement, n’a préféré pas se prononcer sur la décision du CSA.