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Est-ce la première fois qu’un président renonce à se représenter à sa succession ?

Président et succession ne font parfois pas bon ménage. Dimanche soir, l’abandon de Joe Biden a provoqué un véritable bouleversement dans la campagne des démocrates à la présidentielle américaine de 2024. Est-il le seul à ne pas être aller au bout de l’élection ?

En effet, lorsqu’un candidat bien ancré dans sa campagne en est évincé, trouver un remplaçant n’est pas une mince affaire. L’actuel président des Etats-Unis à annoncé dimanche soir ne plus être candidat à sa réélection. Selon son propre camp démocrate, Joe Biden n’est plus apte à faire campagne. Son débat face à Trump le 27 juin dernier semble avoir sonné l’heure de la fin pour l’ex-candidat. Un débat dans lequel il était apparu mentalement absent. C’est la première fois dans l’Histoire des États-Unis, qu’un président en exercice a renoncé à une nouvelle investiture de son propre parti depuis 1968.

Biden, le seul à avoir renoncé à la réélection ?

Si Biden est le premier à abandonner si proche des élections, il n’est pas le seul à avoir abandonné la course à la réélection. D’autres présidents américains, avaient finalement renoncé à se représenter sous la pression publique.

Le dernier en date avait été Lyndon B. Johnson. Président de 1963 à 1969, il a renoncé à briguer un nouveau mandat à l’occasion de l’élection présidentielle de novembre 1968. Ce fut finalement le démocrate Hubert Humphrey qui le remplace, battu par le républicain Richard Nixon, devenu le 37ème président des États-Unis.

15 ans plut tôt,  le président démocrate Harry S. Truman, de 1945 à 1953, n’a pas pu se présenter à sa réélection, et c’est finalement le général Eisenhower, chez les Républicains, qui obtient la victoire. Ces deux anciens présidents avaient accédé à la présidence à la suite d’un décès ou d’un assassinat rappelle le média américain CNN.

Vidéo d’archive de l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy le 22 novembre 1963.

Un passage de flambeau qui n’est pas des moindres, puisqu’ils ont respectivement succédé à Roosevelt en 1945 et Kennedy en 1963.

Des abandons significatifs

Gagner les voix des Américains n’est pas chose dûe. Johnson et Truman l’ont bien vite compris. Tout deux ont eu du mal à se démarquer dans cette courses à la présidence, ressortants perdants de la primaire du New Hampshire, qui est la première élection primaire tenue aux États-Unis tous les quatre ans, et qui se déroule en général au début de l’année de l’élection.

C’est un événement à ne pas négliger, car il marque l’ouverture de la campagne. Un mauvais score lors de ces élections peut être fatal et pousser à l’abandon les candidats perdants. Les rôles peuvent alors s’inverser. Des candidats moins connu peuvent voler la vedette à ceux que l’on voyait gagnants. Les partis peuvent donc remplacer leurs candidats à l’issu de ce scrutin.

Président et succession ne font pas toujours la paire

Il arrive parfois que certains candidats ne souhaitent pas renouveler leur mandat. Les Républicains Theodore Roosevelt et Calvin Coolidge avaient accédé à la présidence à la suite d’un assassinat ou d’un décès. Seulement, les deux présidents ont choisi de ne pas tenter de prolonger leur succession. Ils étaient « partis en beauté et leur parti avait conservé la Maison-Blanche », souligne CNN.

Pour le moment, le nom du futur candidat des démocrates est inconnu, mais il se pourrait que la vice-présidente de Joe Biden, Kamala Harris assure la campagne démocrate jusqu’à l’élection des présidentielles, qui se tiendra le 5 novembre prochain.

À lire aussi : Élection présidentielle : que va-t-il se passer maintenant que Biden a renoncé ?

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