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Être un jeune dans le monde du travail en 2024, ça veut dire quoi ?

La génération Z est sur le marché du travail depuis quelques années maintenant. Et forcément, le lien entretenu par les jeunes face au travail n’est pas le même que celui de leur aînés. 

Les Français de la génération Z, concernent ceux nés entre 1995 et 2010. Cette génération n’a pas le même lien que les générations précédentes avec le travail. Quand on est jeune, on a différents critères pour choisir un travail. Plus de 4 jeunes actifs sur 5 ont déjà quitté un emploi ou envisagé de le faire parce que celui-ci ne correspondait pas à leurs valeurs.

Le travail ne rime pas avec surmenage 

Nombreux sont les jeunes à ne pas vouloir se sacrifier pour leur travail. Les priorités ont changé.

Maintenant, la santé mentale prime sur le travail. Autonomie, quête de sens et culte de l’instant sont les mots d’ordres désormais. Nous sommes bien loin du devoir moral que leur aînés s’imposait.

De plus, les jeunes veulent plus de liberté lorsqu’ils sont au travail. Et comme liberté rime avec flexibilité, le télétravail compte de plus en plus. Le Covid nous l’avait imposé, aujourd’hui, c’est devenu un critère pour choisir une entreprise. 

Le “full-remote”, c’est-à-dire travailler où l’on veut comme on veut, est devenu envisageable, à l’époque ce n’était pas le cas. Cette méthode de travail est désormais de plus en plus demandée par les jeunes. 

Travailler mais surtout faire ce que l’on aime

Si le salaire occupe une place importante lors de postuler dans une entreprise, le bien-être est un critère non négligeable pour la gen Z. 

« Les jeunes ne veulent plus d’un travail uniquement pour payer les factures. Ils ont besoin de s’y sentir bien et reconnus, d’être fiers de s’y rendre », analyse Jérémy Plasseraud, directeur exécutif du groupe HelloWork, un acteur digital de l’emploi, du recrutement et de la formation en France. Si, d’après lui, le salaire reste le premier critère dans la recherche d’un emploi, un sondage réalisé par la plateforme d’orientation Diplomeo (filiale de HelloWork) indique que « 76 % des jeunes se disent prêts à accepter un travail moins bien payé dès lors qu’il aura plus de sens ». Et nous les comprenons, travailler c’est bien, mais quand on y trouve un sens c’est mieux ! 

La jeunesse bouscule les codes 

La jeunesse de 2024 est celle qui bouscule les lignes, celle qui réinvente le monde que l’on a connu, celle du monde post #MeToo. Être jeune dans le monde du travail en 2024, c’est participer au rééquilibrage hommes/femmes en entreprise. Pour que cette égalité devienne “une réalité de société”, des entreprises comme Sanofi et son opération Place d’Avenir œuvrent pour la mettre en place dès maintenant. Pour y parvenir, elle va à la rencontre des jeunes partout où ils sont et dans toute leur richesse et leur diversité. Et si vous êtes à Tours le 16 avril, leur tournée passera par là pour venir à votre rencontre.

Deux chiffres enfin, pour le moins parlant. En France en 2021, 54 % des femmes de 30 à 34 ans avaient un diplôme d’études supérieures, contre 45 % des hommes du même âge. Ces derniers ont également tendance à prendre plus de charges qu’auparavant dans la vie familiale.

Enfin, selon le baromètre Sanofi et la Fondation Mozaïk (dans le cadre de leur engagement mutuel en faveur de l’inclusion des jeunes en entreprise et de la lutte contre l’autocensure des jeunes dans leur recherche d’emploi), 64% des jeunes pensent que à compétences égales, une femme a moins de chance d’être recrutée par une entreprise (le chiffre monte même à 72% chez les femmes). 

La jeunesse bouscule les codes mais elle est aussi lucide face “au mur” qu’elle peut parfois trouver en face d’elle.

Travailler et être engagé 

L’engagement est au cœur des motivations des jeunes pour intégrer une entreprise. 

Selon un rapport de la Fondation Jean-Jaurès publié en 2021, 37% des sondés estiment que les entreprises doivent être utiles pour la société et doivent s’engager sur des projets. L’environnement arrive en tête (29%), suivi par la lutte contre les discriminations (27%) et la lutte contre les inégalités entre les femmes et les hommes (25%). 

Une entreprise qui s’engage, c’est une entreprise qui veut faire avancer les choses dans un avenir proche. Et l’avenir, ce sont les jeunes. Il va donc de soi qu’une entreprise qui veut faire évoluer l’environnement qui l’entoure aura plus d’impact sur les jeunes. 

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